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| Le vice-Premier ministre Nguyên Thiên Nhân lors du colloque national sur le déséquilibre des sexes à la naissance, le 3 novembre à Hanoi. |
La réduction du déséquilibre des sexes à la naissance est un processus qui doit se faire via des mesures synchroniques, a souligné le chef adjoint du gouvernement Nguyên Thiên Nhân lors du colloque national sur ce thème, tenu le 3 novembre à Hanoi.
Le déséquilibre des sexes à la naissance est devenu un problème d'actualité, un problème national, a-t-il dit, ajoutant qu'il s'était accentué ces dernières années de manière inquiétante.
Il a estimé qu'en dehors des efforts de tout le système politique, le travail de communication et de sensibilisation devrait être intensifié.
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| Les garçons sont plus nombreux que les filles dans une classe de l'école maternelle. |
D’après le vice-ministre de la Santé, Nguyên Viêt Tiên, s'il n'y a pas de mesures actives pour réduire ce phénomène, alors le déséquilibre va atteindre 100 filles pour 125 garçons en 2020 et se maintiendra jusqu'en 2050 avec un surplus de 12% d'hommes de moins de 50 ans.
La représentante p.i. du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Mandeep K. O'Brien, a souligné que le gouvernement vietnamien avait pris des politiques et stratégiques efficaces pour régler cette question et qu'il fallait agir immédiatement.
L'UNFPA au Vietnam est prêt à conjuguer ses efforts avec le gouvernement, les partenaires sociaux civils et d'autres organisations de développement pour rehausser la stature des femmes et établir une coopération Sud-Sud et une coopération tripartite afin de réduire le déséquilibre des sexes à la naissance, a affirmé Mandeep K.O'Brien.
AVI /CVN