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| La vice-présidente de la République, Nguyên Thi Doan, a remis le 25 octobre dans la capitale l’Ordre du Travail de première classe à l’hôpital de cancérologie K de Hanoi. |
Fondé en 1969, l’hôpital K compte aujourd’hui plus de 700 employés et médecins, dont une trentaine de docteurs travaillant dans une quarantaine de cliniques, installées dans trois établissements. Le dernier, d’une capacité d’accueil d’un millier de lits une fois terminé, a été partiellement inauguré au mois d’août dernier, avec déjà 300 lits à disposition des patients.
Considérés comme les «bras droit» du ministère de la Santé dans la mise en œuvre des politiques de prévention et de lutte contre le cancer, les médecins de cet hôpital ont entrepris plus de 150 recherches scientifiques, dont deux au niveau national, sans oublier deux autres études, fruits de la coopération avec les États-Unis, le Canada, la France, ou encore l’Allemagne.
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| La clinique pédiatrique de cancérologie de l’hôpital K. Photo : Thanh Tuê/CVN |
À l’initiative de l’hôpital K et en partenariat avec l’Association de cancérologie du Vietnam, a eu lieu le colloque national de prévention et de lutte contre le cancer. Pendant deux jours, un millier de médecins venus de l’ensemble du pays ont écouté pas moins de 140 rapports sur l’épidémiologie et diverses questions liées à la cancérologie.
Les rapports intitulés «La charge des cancéreux et la stratégie nationale de prévention et de lutte contre le cancer jusqu’en 2020» et «Les résultats du projet national de prévention et de lutte contre le cancer période 2010-2012» ont suscité toute l’attention des conférenciers.
Chaque année, le pays dépiste 150.000 nouveaux cas de cancers avec, en tête, celui du poumon. Plus de 75.000 porteurs sont décédés de ses suites. Autre problème, environ la moitié des patients ne sont pas en mesure de suivre un traitement médical, ce pour des raisons financières.
Face à cette situation, la stratégie nationale de prévention et de lutte contre le cancer jusqu’en 2020 encourage le dépistage précoce de la maladie et la sensibilisation de la population à ce sujet par le biais de campagnes d’informations et de communication, l’optique étant d’améliorer sensiblement la vie des patients qui en souffrent et d’en guérir le plus possible. Par ailleurs, il faut renforcer la formation professionnelle et la coopération internationale. Deux autres grands thèmes sont abordés lors de ce colloque.
Thanh Tuê/CVN