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Sur un stand de Verizon faisant la promotion de la 5G au Salon du jeu vidéo de Los Angeles (E3), le 12 juin 2019. |
Selon des représentants de l'industrie aérienne, un projet d'accord de la dernière heure est intervenu d'abord avec l'opérateur téléphonique AT&T, puis avec Verizon, pour retarder à nouveau de quinze jours la mise en place de nouvelles bandes de fréquence 5G.
Une porte-parole d'AT&T a confirmé avoir conclu un accord avec le ministère des transports et "accepter un délai supplémentaire de deux semaines du déployment du service".
Alors que les compagnies aériennes invoquent de possibles interférences avec les appareils de bord des avions notamment, la mise en service de la 5G, initialement prévue le 5 décembre, avait déjà été repoussée et devait se dérouler mercredi.
"Personne n'a encore rien signé mais pour le moment nous retenons le procès pour cette période de deux semaines", a indiqué un responsable de l'industrie aérienne.
Les compagnies s'apprêtaient à déposer un recours en justice afin d'obtenir ce délai et des modifications techniques dans le déploiement du réseau à grande vitesse.
Les deux opérateurs sont "d'accord pour ne pas déployer la technologie 5G le 5 janvier, c'est-à-dire mercredi, mais plutôt le 19 janvier", a encore précisé un responsable.
Pendant cette "pause de deux semaines", les modifications apportées dans les installations aux aéroports notamment devront être examinées par l'autorité de régulation aérienne, la FAA, "pour s'assurer qu'elles présentent toutes les conditions de sécurité pour les vols".
Les bandes de fréquence 3,7-3,8 GHz ont été attribuées à AT&T et Verizon en février à l'issue d'un appel d'offres de plusieurs dizaines de milliards d'USD.
Face à des inquiétudes sur de potentiels problèmes d'interférence avec les appareils mesurant l'altitude dans les avions, la FAA avait émis de nouvelles directives limitant l'utilisation de ces appareils de bord dans certaines situations.
Mais les compagnies aériennes américaines se sont élevées contre les potentiels coûts induits, et ont appelé les autorités à trouver rapidement une solution.
"L'accord n'est pas entièrement conclu, c'est encore provisoire, nous y travaillons", a encore ajouté un responsable de l'industrie aérienne.
"Nous savons que la sécurité aérienne et la 5G peuvent coexister et nous sommes convaincus qu'en poursuivant la collaboration et les évaluations techniques, on résoudra ces problèmes", a pour sa part indiqué AT&T.
AFP/VNA/CVN