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La Première ministre par intérim du Danemark, Mette Frederiksen. |
Photo : AP/VNA/CVN |
Mme Frederiksen, cheffe du Parti social-démocrate de gauche, restera Première ministre pour un second mandat, à la tête d'une coalition avec les Libéraux dirigés par Jakob Ellemann-Jensen, et le nouveau parti des Modérés dirigés par Larks Lokke Rasmussen.
Les trois partis détiennent un total de 89 sièges sur les 179 que compte le Parlement, dont 50 sièges pour le Parti social-démocrate, ce qui signifie que dans la pratique, ils seront majoritaires.
Cette alliance entre d'anciens adversaires politiques aux idéologies rivales constitue une déviation inattendue du socle traditionnel du gouvernement danois, qui repose habituellement sur les blocs rouge (gauche) ou bleu (droite).
Pendant les élections, MM. Ellemann-Jensen et Rasmussen avaient tous les deux rejeté avec dérision la possibilité de faire partie d'un gouvernement s'il était dirigé par Mme Frederiksen. Cependant, ce mercredi 14 décembre, M. Ellemann - Jensen a remercié Mme Frederiksen pour l'opportunité d'"agir ensemble".
La Première ministre danoise a présenté le nouveau programme du gouvernement, un document de 63 pages intitulé "Responsabilité pour le Danemark", et déclaré que son pays et l'Europe entraient dans une période incertaine et devaient "prendre leurs responsabilités et coopérer dans tous les domaines".
Le nouveau gouvernement, qui sera formellement présenté jeudi 15 décembre, a pour objectifs de dynamiser l'emploi, rendre le Danemark neutre en carbone d'ici à 2045 et réformer les règles d'imposition.
Xinhua/VNA/CVN