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Traitement d'un patient du COVID-19 dans un hôpital en Iran. |
Photo : IRNA/VNA/CVN |
"Sur le front du COVID-19, il y a de bonnes nouvelles. La semaine dernière, le plus faible nombre de décès liés au COVID-19 depuis les premiers jours de la pandémie a été enregistré", a indiqué mercredi 13 avril dans un point de presse le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Selon l'OMS, le nombre mondial de nouveaux cas et décès a continué à baisser pour la troisième semaine consécutive au cours de la semaine du 4 au 10 avril, avec plus de 7 millions de cas et plus de 22.000 décès signalés, soit une baisse hebdomadaire de 24% et 18% respectivement.
"Certains pays connaissent cependant encore de graves pics épidémiques, qui exercent une forte pression sur les hôpitaux. Et notre capacité à surveiller ces tendances est compromise par le fait que le nombre de tests de dépistage réalisés a considérablement diminué", a indiqué le directeur général.
Le Comité d'urgence du Règlement sanitaire international (2005) sur le COVID-19 de l'OMS a publié mercredi 13 avril les recommandations définies lors de sa dernière réunion, confirmant entre autres que la pandémie de COVID-19 continuait à constituer une "urgence de santé publique de portée internationale" (USPPI).
Bien que le nombre de cas graves ait considérablement diminué dans de nombreux pays - notamment au Royaume-Uni, en Suède et aux États-Unis - les programmes de dépistage et de surveillance à grande échelle du COVID-19 y ont été largement abandonnés. Cela a conduit l'OMS à demander à tous les pays de séquencer au moins 5% de leurs échantillons de COVID-19 afin de continuer à surveiller les mutations du coronavirus.
Selon Tedros Adhanom Ghebreyesus, l'OMS suit actuellement de près un certain nombre de sous-lignées du variant Omicron, dont BA.2, BA.4 et BA.5, ainsi qu'un recombinant nouvellement détecté, composé des souches BA.1 et BA.2.
Dans une déclaration antérieure, l'OMS a indiqué que des scientifiques du Botswana et d'Afrique du Sud avaient détecté de nouvelles formes du variant Omicron, étiquetées BA.4 et BA.5. Mais en raison du nombre limité d'échantillons disponibles et de séquençages réalisés, on ne sait pas encore clairement s'ils risquent d'être plus transmissibles ou plus dangereux.
AFP/VNA/CVN