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Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 30 novembre à l'unanimité une résolution destinée à durcir les sanctions à l'encontre de la République populaire démocratique de Corée. |
La résolution impose notamment un plafond aux exportations de charbon de la RPDC, qui ne devront pas dépasser 7,5 millions de tonnes par an, ou 400,9 millions de dollars américains, en fonction du chiffre qui sera atteint en premier.
Le Conseil a cependant décidé de ne pas étendre cette limite aux transactions portant sur le fer ou le minerai de fer, à condition que Pyongyang puisse démontrer que ces transactions ne servent qu'à faire fonctionner son économie, et non à générer des revenus destinés à financer ses programmes de missiles nucléaires et balistiques.
Le Conseil de sécurité impose également un embargo sur les exportations de cuivre, de nickel, d'argent et de zinc en provenance de la RPDC, selon la résolution.
Le 9 septembre, la RPDC a procédé à un nouveau test nucléaire en faisant exploser une ogive sous terre. Il s'agissait du cinquième essai nucléaire de Pyongyang.
Les 15 nations du Conseil ont condamné avec la plus grande fermeté ce nouvel essai nucléaire, qui "enfreint et bafoue de manière flagrante les résolutions du Conseil de sécurité".
Après l'adoption de la nouvelle résolution par le Conseil, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a déclaré que cette mesure permettrait d'envoyer "un message sans équivoque" à la RPDC, en lui demandant de mettre fin à ses provocations et de se plier à ses obligations internationales.
"La RPDC doit changer de cap et revenir sur la voie de la dénucléarisation, par le biais d'un dialogue sincère", a affirmé M. Ban. "Je réitère en outre mon appel aux autorités de la RPDC à dialoguer avec la communauté internationale, afin de résoudre ses graves problèmes de droits de l'Homme et d'améliorer les conditions de vie de son peuple", a-t-il ajouté.
À ce jour, le Conseil de sécurité a adopté six résolutions destinées à mettre un frein au programme nucléaire et balistique de la RPDC.
En mars, le Conseil a imposé des sanctions très sévères, comprenant notamment une interdiction de certaines exportations et le gel des avoirs de la RPDC à l'étranger, en réponse à un prétendu "test de bombe H" conduit en janvier. La RPDC a procédé à des essais nucléaires souterrains en 2006, 2009 et 2013.
Xinhua/VNA/CVN