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La carcasse d'une femelle rhinocéros blanc abattue par des braconniers dans le Parc national Kruger en Afrique du Sud |
"Il existe une crainte importante que les actes de braconnage augmentent pendant le confinement, les réseaux criminels profitant de la fermeture des parcs, de patrouilles réduites dans les aires protégées ou du fait que les ressources dédiées au respect des lois se concentrent sur des problèmes liés au COVID-19", avertit-elle.
Des saisies importantes ont eu lieu en Afrique et en Asie depuis que de larges régions du monde sont soumises au confinement, ou des stocks y ont été repérés. C'est le cas par exemple de plus de six tonnes d'écailles de pangolins saisis en Malaisie le mois dernier, ou encore des stocks d'ivoire au Cambodge, au Laos ou au Vietnam, selon l'ONG.
Pour l'ONG, il est important de renforcer le contrôle aux frontières, alors que les réseaux criminels s'adaptent à la nouvelle situation et que le braconnage pourrait bientôt repartir de plus belle.
Le coronavirus vient du monde animal, une chauve-souris et le pangolin étant mis à l'index, l'activité humaine ayant favorisé son passage à l'homme. En février, la Chine a interdit le commerce, le transport et la consommation d'animaux sauvages, ce qui, selon Wildlife Justice Commission, a entraîné la création de stocks d'ivoire ou d'écailles de pangolins dans des pays d'Asie du Sud-Est.
AFP/VNA/CVN