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L'investissement chinois vise une usine qui produira uniquement pour Renault dans un premier temps |
Le projet, déjà défloré dans ses grandes lignes vendredi 25 juin par le président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, aura deux phases : la construction du site entre 2022 et 2024 avec 1.000 emplois créés, près d'usines Renault existantes dont les véhicules intègreront les batteries, puis une extension de la capacité de production à l'horizon 2030.
"Notre investissement de 2 milliards est uniquement pour Renault", a expliqué Lei Zhang, PDG d'Envision, qui pourra aussi fournir d'autres constructeurs. L'Élysée a qualifié l'investissement d'"absolument majeur en France", et y voit l'une des annonces principales du sommet de grands patrons étrangers organisé lundi à Versailles, appelé "Choose France".
Au point que le président Emmanuel Macron se rendra lui-même à Douai lundi matin 28 juin, avant d'aller rencontrer les PDG de multinationales réunis au Château de Versailles. L'usine d'Envision AESC sera la pièce maîtresse du pôle "ElectriCity" que Renault va lancer dans le Nord en 2022. Les batteries, ajoutées à l'assemblage de la Mégane et de la R5 électriques, doivent donner un nouveau souffle aux usines de Douai, Maubeuge et Ruitz, qui tournaient au ralenti.
AFP/VNA/CVN