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Un bâtiment endommagé après de fortes pluies de mousson à Nowshera, dans le Nord-Ouest du Pakistan, le 6 septembre. |
"Le Pakistan a besoin d'un soutien international massif. Ce n'est pas seulement un message de solidarité, mais une obligation et une responsabilité internationales. Le Pakistan est en première ligne face à l'impact du changement climatique", a déclaré le chef de l'ONU, lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre pakistanais Shahbaz Sharif à Islamabad, capitale pakistanaise, affirmant que sa voix était entièrement au service du gouvernement et du peuple pakistanais, qui sont aux prises avec des situations difficiles face aux inondations.
Avant la conférence de presse, M. Guterres a écouté un exposé des responsables du Centre national de coordination et de réponse aux inondations (NFRCC) du Pakistan sur les graves dégâts causés par les récentes inondations et les activités de secours en cours à travers le pays.
"Nous avons fait la guerre à la nature, et maintenant la nature riposte", a-t-il poursuivi, ajoutant : "Nous devons arrêter l'augmentation des émissions et mobiliser beaucoup plus de ressources dans des pays comme le Pakistan pour résister à ces catastrophes dévastatrices causées par le changement climatique".
Selon les derniers chiffres de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA) du Pakistan, plus de 33 millions de personnes ont été touchées, dont 1.355 ont perdu la vie et 12.722 autres ont été blessées, lors des pluies de mousson et des inondations depuis la mi-juin.
En outre, plus de 1,7 million de maisons ont été détruites et 753.187 têtes de bétail ont péri, a indiqué la NDMA, ajoutant que 81 districts du Pakistan ont été touchés par les inondations et que 634.749 personnes vivaient dans des camps.