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Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. |
Photo: Xinhua/VNA/CVN |
"Cela déclencherait un cauchemar humanitaire sans précédent dans le sanglant conflit syrien", a déclaré M. Guterres lors d'un point de presse au siège de l'ONU à New York, avant son départ pour le Ghana où il doit assister aux funérailles de son prédécesseur, Kofi Annan.
Le chef de l'ONU a appelé toutes les parties "directement et indirectement impliquées" dans le conflit syrien à tout faire pour éviter un "bain de sang" à Idlib.
Près de la moitié des 2,9 millions des personnes vivant dans la province d'Idlib y a trouvé refuge après avoir fui le conflit régnant dans le reste de la Syrie. Parmi eux, il y a près d'un million d'enfants. "Leurs vies ont été bouleversées et ils n'ont nulle part où aller", a dit le secrétaire général.
Devant les journalistes, le chef de l'ONU a dit comprendre que la situation actuelle à Idlib n'est pas "tenable" et que la présence de groupes terroristes sur place ne peut être tolérée. "Mais la lutte contre le terrorisme ne dispense pas les parties belligérantes de leurs obligations fondamentales en vertu du droit international", a souligné M. Guterres.
"Idlib est la dernière zone de désescalade en Syrie" prévue par les accords d'Astana, a rappelé le Secrétaire général. "Il ne faut pas la laisser se transformer en bain de sang", a-t-il ajouté.
"Il n'y a pas de solution militaire au conflit. La solution doit être politique", a dit M. Guterres, assurant les médias qu'il continuera de répéter ces messages "au Conseil de sécurité et à toutes les parties, en privé comme en public. "Nous avons la responsabilité collective de protéger les personnes qui ont déjà tant souffert", a-t-il conclu.
AFP/VNA/CVN