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Une parade militaire à Saint-Petersbourg, en Russie, le 9 mai. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le déploiement massif participent les armées chinoise et mongole, baptisé "Vostok-2018" (Est-2018), continuera jusqu'au 17 septembre en Sibérie orientale et dans l'Extrême-Orient russe. Aux yeux de l'armée russe, cette démonstration de force est similaire à "Zapad-81" (Ouest-81) qui, il y a près de 40 ans, avait mobilisé entre 100.000 et 150.000 soldats du pacte de Varsovie en Europe orientale.
"Il y aura comme un air de Zapad-81, mais en plus imposant d'une certaine manière", se félicitait d'ailleurs fin août le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, détaillant le contingent attendu: 300.000 soldats, 36.000 véhicules, 1.000 avions et 80 navires.
"Imaginez 36.000 engins militaires se déplaçant en même temps: des chars, des blindés de transport de troupes, des véhicules de combat d'infanterie. Et tout cela, bien sûr, dans des conditions aussi proches d'une situation de combat que possible", s'était-il enthousiasmé.
Tout le répertoire moderne de l'armée russe sera de la partie: des missiles Iskander, capables de transporter des ogives nucléaires, des tanks T-80 et T-90 ou les récents avions de combats Su-34 et Su-35. En mer, la flotte russe déploiera plusieurs frégates équipées de missiles Kalibr.
Si les précédents exercices militaires russes dans la région, Vostok-2014, avaient déjà rassemblé 155.000 soldats, les manœuvres Zapad-2017 (Ouest-2017) organisées l'an passé aux portes de l'Union européenne n'avaient en comparaison impliqué que 12.700 hommes selon Moscou, l'Ukraine et les pays baltes évoquant un contingent bien plus important.
AFP/VNA/CVN