>>À 100 jours des élections européennes, de nombreuses incertitudes planent sur le scrutin
L'Allemand Manfred Weber, chef de file de la droite européenne au Parlement européen, le 3 avril |
L'Allemand Manfred Weber, qui brigue la succession de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission, affirme vouloir tourner la page du Brexit pour se concentrer sur de vrais problèmes qui touchent les citoyens de l'UE.
"The power of we" ("nous" en anglais) joue sur son nom puisqu'il reprend les deux premières lettres de Weber: le pouvoir de tous les Européens, et celui de Manfred Weber.
Champion du Parti populaire européen (PPE), actuel première force du Parlement de Strasbourg, celle des chrétiens-démocrates de la chancelière allemande Angela Merkel et des Républicains (LR) en France, M. Weber fait partie des candidats bien placés pour diriger l'exécutif européen.
Dans trois clips différents, dévoilés mercredi 3 avril à la Maison de l'histoire européenne à Bruxelles, il vante ses priorités pour l'UE. Il veut tout d'abord une "Europe forte", avec davantage de gardes-frontières à ses portes, afin de mieux lutter contre l'immigration illégale et le terrorisme.
Une "Europe intelligente", ensuite, coordonnant des programmes de recherches pour lutter contre les maladies, comme le cancer.
Et enfin, une "Europe généreuse" avec "un plan Marshall pour l'Afrique" et une lutte efficace contre le réchauffement climatique.
Ce discret Bavarois, qui a fait toute sa carrière à Bruxelles, va entamer le 23 avril à Athènes une tournée de campagne qui le mènera dans de nombreux pays d'Europe pour s'achever dans sa patrie, Munich, le 24 mai, deux jours avant la fin du scrutin.