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Une personne morte a été trouvée sous les décombres d'un bâtiment dans la commune de Castel Castagna, dans la province de Teramo, a annoncé dans la soirée la préfecture locale citée dans un communiqué de la Protection civile.
En fin de soirée, les secours alpins ont fait état d'"au moins trois personnes emportées par la neige et d'autres matériaux dans une avalanche" et qui se trouvaient dans un hôtel de la province de Pescara, selon les médias.Cet hôtel abritait une vingtaine de touristes en plus des employés et quatre équipes des secours alpins tentent de rejoindre cet établissement avec de grandes difficultés en raison de la neige."Cela a été apocalyptique. Nous sommes restés pétrifiés. La première, puis les autres encore plus fortes, nous avions l'impression que tout s'écroulait autour de nous, les gens hurlaient, c'était terrible", a raconté à l'AFP Nello Patrizi, 63 ans, un éleveur venu contrôler ses vaches dans un champ enneigé près de Montereale.Quatre secousses d'une magnitude supérieure à 5 ont été enregistrées en milieu de journée dans cette zone, sans compter plus de 200 répliques.L'armée est mobiliséeCes quatre secousses principales ont été ressenties à Rome et dans une grande partie de la péninsule, accompagnées de scènes de panique.
L'armée, déjà mobilisée dans la région pour aider au déneigement, le 18 janvier. Photo : AFP/VNA/CVN |
Les habitants sont évacués à un camp situé dans la région Montereale, après le séisme du 18 janvier. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Je ne sais pas si on a fait quelque chose de mal (...). Je n'ai plus de mots", a déclaré à la télévision le maire d'Amatrice, Sergio Pirozzi, alors que sa commune, qui a vu s'écrouler mercredi 18 janvier le clocher d'une église du XIVe siècle, affronte ses pires chutes de neige depuis 50 ans et ses températures les plus basses en 25 ans."La situation est dramatique", a assuré à l'agence AGI Stefano Petrucci, maire d'Accumoli, aussi frappée en août et désormais surtout préoccupée par la neige. "Les moyens (de déblaiement) sont peu nombreux, certains sont en panne. On ne peut pas faire la guerre avec des arcs et des flèches", a-t-il déploré.Parmi les dizaines de milliers de sinistrés des séismes de l'année dernière plus de 10.000 étaient encore hébergés lundi par la Protection civile.À Montereale, une grande tente a été dressée à côté d'un gymnase pour abriter les habitants sinistrés. Plus de 150 personnes, dont des enfants, cherchaient à s'organiser pour y passer la nuit, a constaté l'AFP."Le problème c'est que tu sens le séisme, tu sors de chez toi et il y a 1,5 mètre de neige et tu ne sais pas comment t'échapper", raconte à l'AFP Carmine Cresciotti, 74 ans, de retour dans cette tente où elle a déjà passé deux mois en août.Selon la Coldiretti, le plus gros syndicat agricole italien, plusieurs dizaines de vaches, veaux, brebis et agneaux ont péri dans l'écroulement de deux étables mercredi 18 janvier.
AFP/VNA/CVN