Le cajeputier. |
* Parties utilisées : La récolte des feuilles s’opère au début de l’été. Après la cueillette, les feuilles mondées sont séchées à une température au- dessous de 35°C et à l’abri de la lumière. En distillant les rameaux feuillés, on obtient l’essence de cajeput.
* Constituants connus :
Bâta pinène, alphathérapie ; le cinéol est fortement antiseptique. L’huile essentielle des feuilles contient aussi l’aldéhyde valérianique.
* Effets et usages thérapeutiques :
Le cajeputier est souvent associé à d’autres huiles essentielles comme celle de l’eucalyptus. Il contient du cinéol, un antiseptique et il est prescrit contre les rhumes, les maux de gorge, la toux et surtout les infections respiratoires.
Diluée, l’huile est employée en inhalation ou en cataplasme pour soigner laryngites, trachéites et bronchites.
Stimulant circulatoire et antispasmodique, l’huile est utilisée sous forme de pommade pour combattre arthroses et névralgies.
Au Vietnam, l’huile essentielle est active sur le rhume, la grippe, la toux, l’asthme, la dyspepsie, l’ostéogénie, le mal de dents, le rhumatisme, la névralgie, les plaies infectieuses et la stase sanguine post-partum.
La posologie journalière est de 10-20 g de feuilles fraîches ou 5-10 g de feuilles sèches en décoction ou infusion.
On utilise l’huile essentielle pour la friction ou pour l’administration interne. L’huile purifiée est préparée en solutés injectables.
Dr Doàn Van Tân/CVN