La question du traitement des déchets solides est de plus en plus préoccupante dans les agglomérations urbaines du Vietnam, avec 31.500 tonnes par jour, soit 11,5 millions de tonnes par an.
La plupart sont enfouis sous terre, brûlés ou transformés en engrais microbiologiques. Ces méthodes de traitement entraînent gaspillage de terres, pollution de l’eau, de l’air et de la terre, nuisant à la santé humaine. "Ces ressources" ne sont pas exploitées comme elles le pourraient.
À ce jour, le pays compte 25 usines de traitement des déchets, concentrées dans les grandes villes. Pour traiter une tonne des déchets, il faut dépenser 240.000 dôngs – 400.000 dôngs, une somme provenant essentiellement des caisses de l’Etat. Ainsi, chaque année, le pays consacre 172 millions de dollars au traitement des déchets.
Dans les pays développés tels France, Japon, États-Unis, Allemagne, République de Corée, on a construit des unités de production d'électricité à partir de déchets et biomasse, permettant, en plus de traiter ces derniers, de réduire la dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles.
Selon le plan d’aménagement national du développement électrique pour la période 2011-2020, après 2015, le Vietnam devrait importer du charbon pour répondre à son développement énergivore. C’est un défi pour la sécurité énergétique nationale et le développement durable du pays.
En raison du manque de mécanismes et politiques d’assistance de l’Etat, les entreprises nationales comme étrangères hésitent encore à investir dans ce secteur.
Cependant, de nombreuses villes et provinces ont fait appel à des investisseurs locaux et étrangers pour la production d’électricité à partir de déchets et biomasse. L’an dernier, des projets ont été lancés mais, à ce jour, aucun n’a été mis en chantier. En cause les formalités administratives compliquées, les frais de production de d’électricité très élevés, un manque de politiques et de mécanismes préférentiels du gouvernement.
Le développement des énergies renouvelables – notamment l’éolien, le solaire, le biogaz, l’hydroélectricité - est une des priorités de la stratégie nationale sur l'énergie, contribuant activement à la croissance du secteur national de l'électricité comme à la réalisation efficace de la stratégie nationale pour la croissance verte.
Le 5 mai dernier, le Premier ministre Nguyên Tân Dung a promulgué la Décision 31/2014/QĐ-TTg sur les mécanismes d’assistance au développement des projets de production d’électricité à partir des déchets et biomasse.
Selon cette décision, les investisseurs nationaux comme étrangers bénéficieront des privilèges – notamment réduction ou exonération des frais de location du foncier et taxes, crédits bancaires à taux préférentiel.
De plus, le groupe national Électricité du Vietnam (EVN) ou ses unités achetera intégralement la production de ces projets à des prix raisonnables et stables pendant 20 ans. Ce prix sera ajusté en fonction des changements du taux de change dông - dollar américain.
Selon de nombreux experts étrangers du secteur de l’énergie, la Décision 31/2014/QĐ-TTg est opportune, revêt une signification importante pour les investisseurs car elle les rassure en matière de prix de vente et de débouchés pour leur production.
Espérons que les sources bioénergétiques à base de balles de paddy, de paille, de bagasse... seront aussi exploitées dans un futur pas trop lointain.
La plupart sont enfouis sous terre, brûlés ou transformés en engrais microbiologiques. Ces méthodes de traitement entraînent gaspillage de terres, pollution de l’eau, de l’air et de la terre, nuisant à la santé humaine. "Ces ressources" ne sont pas exploitées comme elles le pourraient.
À ce jour, le pays compte 25 usines de traitement des déchets, concentrées dans les grandes villes. Pour traiter une tonne des déchets, il faut dépenser 240.000 dôngs – 400.000 dôngs, une somme provenant essentiellement des caisses de l’Etat. Ainsi, chaque année, le pays consacre 172 millions de dollars au traitement des déchets.
Dans les pays développés tels France, Japon, États-Unis, Allemagne, République de Corée, on a construit des unités de production d'électricité à partir de déchets et biomasse, permettant, en plus de traiter ces derniers, de réduire la dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles.
Selon le plan d’aménagement national du développement électrique pour la période 2011-2020, après 2015, le Vietnam devrait importer du charbon pour répondre à son développement énergivore. C’est un défi pour la sécurité énergétique nationale et le développement durable du pays.
En raison du manque de mécanismes et politiques d’assistance de l’Etat, les entreprises nationales comme étrangères hésitent encore à investir dans ce secteur.
Cependant, de nombreuses villes et provinces ont fait appel à des investisseurs locaux et étrangers pour la production d’électricité à partir de déchets et biomasse. L’an dernier, des projets ont été lancés mais, à ce jour, aucun n’a été mis en chantier. En cause les formalités administratives compliquées, les frais de production de d’électricité très élevés, un manque de politiques et de mécanismes préférentiels du gouvernement.
Le développement des énergies renouvelables – notamment l’éolien, le solaire, le biogaz, l’hydroélectricité - est une des priorités de la stratégie nationale sur l'énergie, contribuant activement à la croissance du secteur national de l'électricité comme à la réalisation efficace de la stratégie nationale pour la croissance verte.
Le 5 mai dernier, le Premier ministre Nguyên Tân Dung a promulgué la Décision 31/2014/QĐ-TTg sur les mécanismes d’assistance au développement des projets de production d’électricité à partir des déchets et biomasse.
Selon cette décision, les investisseurs nationaux comme étrangers bénéficieront des privilèges – notamment réduction ou exonération des frais de location du foncier et taxes, crédits bancaires à taux préférentiel.
De plus, le groupe national Électricité du Vietnam (EVN) ou ses unités achetera intégralement la production de ces projets à des prix raisonnables et stables pendant 20 ans. Ce prix sera ajusté en fonction des changements du taux de change dông - dollar américain.
Selon de nombreux experts étrangers du secteur de l’énergie, la Décision 31/2014/QĐ-TTg est opportune, revêt une signification importante pour les investisseurs car elle les rassure en matière de prix de vente et de débouchés pour leur production.
Espérons que les sources bioénergétiques à base de balles de paddy, de paille, de bagasse... seront aussi exploitées dans un futur pas trop lointain.
CPV/VNA/CVN