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Le secrétaire d'État aux Sports, Thierry Braillard, avait annoncé dimanche 27 décembre qu'un accord avait été trouvé et que la rencontre contre le Canada se déroulerait bien à Baie-Mahault du 4 au 6 mars, au vélodrome Amédée-Détraux.
"Je vous annonce que la Région a obtenu un nouvel accord et va bénéficier du concours de l'État, qui conditionne l'organisation de la manifestation" a déclaré M. Chalus lundi 28 décembre.
Le nouveau président élu de la Guadeloupe a annoncé avoir obtenu les garanties de l'État pour couvrir le coût réel de la manifestation, réévalué selon lui à 3,2 millions d'euros après les négociations du week-end avec les différents partenaires, dont les entreprises locales.
Pour Ary Chalus, il n'était pas possible de lancer de nouveaux appels d'offre, vu les délais courts jusqu'à la manifestation. "Nous sommes obligés de travailler sur les marchés en cours", a-t-il estimé.
Toutes les dépenses vont donc être couvertes par la Région, et l'État va en contrepartie l'accompagner financièrement sur d'autres projets.
Nombreux aménagements nécessaires
M. Chalus avait exprimé ses inquiétudes quant aux coûts de l'événement, qu'il avait évalués à 4,5 millions d'euros, contre 1,5 million, dont un million à la charge de la région, selon la Fédération française de tennis (FFT).
Les aménagements nécessaires au vélodrome Amédée-Détraux pour pouvoir accueillir la rencontre sont nombreux. Les vestiaires doivent être complètement refaits, 454.000 euros doivent être investis pour des rampes métalliques pour l'évacuation des spectateurs, 300.000 EUR pour l'aménagement des tribunes ou encore 363.000 EUR pour l'éclairage.
La France disputera sa première rencontre de Coupe Davis Outre-Mer, un souhait du nouveau capitaine de l'équipe, Yannick Noah : il voulait disputer la rencontre sur terre battue et en extérieur pour limiter la puissance de frappe du Canadien Milos Raonic. Or, début mars, seul l'Outre-Mer peut offrir de telles conditions aux Français.
Les hésitations autour du choix de la Guadeloupe avaient d'ailleurs relancé l'hypothèse martiniquaise. Fort-de-France avait présenté sa candidature pour accueillir le premier tour de la Coupe Davis, et le président de la Ligue de tennis de Martinique, Germain Soumbo, avait jugé le stade Pierre-Abiker "mieux calibré pour l'organisation d'événements internationaux", et ceci pour un coût moindre.
Une possibilité jamais réellement envisagée par le secrétaire d'État aux Sports Patrick Kanner. "Pour moi, la compétition doit avoir lieu en Guadeloupe. Trouvons un bon accord", avait-il ainsi plaidé samedi 26 décembre au micro de RTL.