L’aunée officinale. |
Les feuilles de la base sont très grandes, avec un long pétiole et disposées en rosette. Les feuilles de la tige n’ont pas de pétiole. La plante donne des fleurs en grands capitules à ligules étroites. Originaire d’Europe du Sud-Est et d’Asie occidentale, l’aunée officinale pousse dans les régions tempérées. On la cultive par semis (au printemps) ou par division des racines. Elle préfère les sols humides.
* Parties utilisées : racine. En automne, on déterre la racine, puis on la coupe pour la faire sécher à haute température.
* Principaux constituants connus :
- Inuline (jusqu’à 44%)
- Huile essentielle (jusqu’à 4%) : lactones sesquiterpéniques (dont l’alantolactone)
- Saponines triterpéniques (damma-ranédiénol)
- Phytostérols
- Polyacétylènes
* Propriétés : antiseptique, apéritif, calmant, diurétique, expectorant et vermifuge.
* Effets et usages médicinaux :
- L’aunée est connue depuis longtemps comme tonifiant du système respiratoire. Son action douce permet de soigner presque toutes les affections bronchiques. L’inuline extraite de la plante contient des mucilages qui apaisent les bronches.
- Les vertus médicinales de l’aunée s’appliquent plus particulièrement au traitement des bronchites chroniques et de l’asthme. La plante doit son efficacité à sa double action apaisante et expectorante sur les bronchioles. De plus, grâce à ses propriétés amères, elle accélère la guérison en facilitant la digestion et l’absorption des aliments.
* Préparations et usages :
- Décoction : contre une toux irritante, boire ½ tasse de décoction d’aunée, deux ou trois fois par jour, 5 g par tasse.
- Teinture : contre la bronchite, mélanger 50 ml de teinture d’aunée à 50 ml de teinture de thym et prendre une cuillerée à café, trois fois par jour.
-Sirop : pour calmer la toux, préparer une infusion. Faites réduire de moitié à feu doux, puis ajouter du sucre ou du miel. Boire une ou deux cuillerées à café de ce sirop toutes les deux heures.