L'appareil sécuritaire syrien frappé au coeur par un attentat à Damas

Trois hauts responsables de la Syrie, dont le beau-frère du président Bachar al-Assad, ont été tués le 18 juillet à Damas dans un attentat.

Le ministre de la Défense, le général Daoud Rajha, a été tué dans un attentat le 18 juillet à Damas. Photo : XINHUA/VNA/CVN


"Le vice-ministre de la Défense, le général Assef Chawkat, a été tué dans un attentat terroriste qui a visé le bâtiment de la sécurité nationale à Damas", a affirmé la télévision d'Etat.

Ultra-protégé, cet édifice situé dans le centre-ville abritait le 18 juillet une réunion de hauts responsables de la sécurité.Le ministre de la Défense, le général Daoud Rajha, et le général Hassan Turkmani, ont également péri, selon la chaîne.L'attentat a aussi blessé le ministre de l'Intérieur, Mohammad Ibrahim al-Chaar, et le chef de la Sécurité nationale, Hicham Ikhtiar, a indiqué une source au sein des services de sécurité.Des versions contradictoires circulaient cependant sur le modus operandi de l'attentat. Une première source de sécurité a indiqué que le garde du corps d'un participant à la réunion avait fait exploser sa ceinture d'explosifs. Une seconde a parlé d'une mallette remplie d'explosifs introduite par un garde du corps qui avait réussi à quitter la salle puis à actionner la bombe.Le régime a rapidement annoncé la nomination d'un nouveau ministre de la Défense, le général Fahd al-Freij, jusque-là chef d'état-major. "Nos forces armées sont solides et leur moral est au plus haut. Elles continueront à poursuivre les terroristes jusqu'à ce que le complot visant la Syrie soit écrasé", a-t-il dit lors de sa première intervention.
Report du vote à l'ONUA l'étranger, l'Iran et la Russie ont condamné l'attentat ainsi que la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton qui a appelé à une "action concertée" du Conseil de sécurité de l'ONU et de la communauté internationale.Les ministres américain et britannique de la Défense, Leon Panetta et Philip Hammond, ont mis en garde contre une situation "incontrôlable".
Berlin et Londres ont souligné "l'urgence" pour l'ONU d'adopter une résolution menaçant de sanctions.Ce vote prévu le 18 juillet à l'ONU a été reporté au 19 juillet à la demande de l'émissaire Kofi Annan qui espère encore un compromis avec Moscou, selon des diplomates.L'ambassadeur français Gérard Araud a affirmé que le cadre des négociations devait être "une résolution sous chapitre VII avec une menace de sanctions".Le Kremlin a fait état d'une conversation téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Barack Obama, parlant de divergences qui "persistent", tandis que Washington a assuré qu'ils étaient tous deux d'accord sur une nécessaire "transition politique". 

AFP/VNA/CVN

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