Le président tunisien Moncef Marzouki (gauche) et son homologue français François Hollande, le 17 juillet à Paris. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le président Marzouki effectue jusqu'au 19 juillet une visite à haute portée symbolique. La rencontre de M. Marzouki avec le président Hollande -- un entretien suivi d'une conférence de presse commune puis d'un dîner de travail -- a constitué le premier moment fort de cette visite de trois jours. Le 18 juillet, il s'exprime devant l'Assemblée nationale, un honneur que n'ont reçu que 16 dirigeants étrangers avant lui, le dernier en 2006.
"La Tunisie est en train de s'émanciper (...) elle a des chances de vrai développement économique, mais par-delà tous ces acquis, la Tunisie a retrouvé sa fierté et sa dignité", a déclaré M. Marzouki.
De son côté, François Hollande l'a encouragé, "après le temps de la révolution", à "assurer le temps de la transition. C'est ce que vous êtes en train de traverser et la France doit être à vos côtés", lui a-t-il assuré. Se déclarant prêt à "rouvrir d'une autre manière que par le passé le dialogue entre Europe et Méditerranée", M. Hollande a affirmé que d'autres "formules" n'avaient "pas produit le résultat escompté".
"Faisons simple, pratique et essayons d'accélérer la marche. (...) Nous pensons que c'est la bonne manière de faire : commencer modestement mais commencer" avec "des projets concrets", a affirmé M. Hollande. Il a souligné qu'une réunion du groupe 5+5 (en référence au groupe réunissant dix pays des rives Nord et Sud de la Méditerranée) aurait lieu "début octobre" à Malte.
AFP/VNA/CVN