>>La Suède partage ses expériences dans l'adaptation aux catastrophes naturelles
>>Réunion internationale à Paris sur la protection de la couche d'ozone
>>Le G20 soutient une "action forte et efficace" sur le changement climatique
Le mois d'octobre a été le plus chaud depuis 1880 et il s'agit également du 38e mois d'octobre consécutif au cours duquel la température du globe était au-dessus de la moyenne de celle du XXe siècle, atteignant 14,74 degrés, a précisé la NOAA.
L'octobre a été le troisième mois consécutif et le cinquième des six derniers mois avec une température record sur le globe. |
Pour la période de janvier à octobre 2014, la température moyenne combinée à la surface des océans et des terres s'est établie à 10,3 degrés, dépassant ainsi de 1,05 degré la moyenne du siècle dernier.
Octobre a aussi été le troisième mois consécutif et le cinquième des six derniers mois avec une température record sur le globe. Juillet a, lui, été le quatrième mois le plus chaud de sa catégorie.
Ces températures supérieures ont résulté d'un air plus chaud sur toute la planète à la surface des terres et des océans, distribué de manière égale entre les hémisphères Nord et Sud.
L'hémisphère sud a connu globalement en octobre des températures record sur les terres, surtout dans la partie sud de l'Amérique latine et dans l'Ouest et le Sud de l'Australie.
Pour l'hémisphère nord, octobre n'a été que le troisième plus chaud dans les annales. Des parties du Sud du continent européen, les régions côtières dans l'Ouest des États-Unis et la plupart de l'extrême-est de la Russie ont été les plus chaudes en octobre.
En revanche, des parties du Centre de la Sibérie ont enregistré durant ce même mois des températures de 4 à 5 degrés sous la moyenne.
La température à la surface des océans a été en octobre 2014 la plus élevée jamais enregistrée pour un dixième mois de l'année en se situant 0,62 degré au-dessus de la moyenne du XXe siècle.
Depuis le début de cette série au mois de mai, il s'agit du sixième mois consécutif au cours duquel la température mondiale à la surface des océans dépasse le précédent record.
Dans l'Arctique, l'étendue moyenne de la banquise en octobre a été la sixième moins étendue pour ce mois depuis le début des observations satellitaires en 1979.
Ces records de température se sont produits en l'absence du courant chaud du Pacifique, El Niño, qui généralement apparaît tous les cinq à sept ans en moyenne et exerce une forte influence sur le climat du globe.
Selon la NOAA, il y a près de 60% de chances qu'El Niño refasse son apparition durant l'hiver dans l'hémisphère Nord.
Dans son dernier rapport publié en avril, le Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec) estime qu'en l'absence d'un changement majeur et rapide dans la production énergétique mondiale, très dépendante du charbon et du pétrole, la hausse du thermomètre mondial sera de 3,7 à 4,8°C à l'horizon 2100.
AFP/VNA/CVN