>>COVID-19 : le premier lot de vaccin de Pfizer pour le Vietnam arrivera en juillet
>>Face au virus, Biden célèbre une victoire, pas la fin de la guerre
Des personnes dans la rue à Oxford Street, dans le centre de Londres, le 5 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La propagation du variant Delta menace également l'Espagne, où les autorités envisagent de rétablir des restrictions, tandis que la Norvège a repoussé sa réouverture totale et qu'en Asie, le Bangladesh a prolongé son confinement.
Le COVID-19 a fait au moins 3,98 millions de morts depuis son apparition fin 2019, selon un bilan établi lundi par l'AFP.
Malgré ce contexte peu rassurant, Boris Johnson a annoncé lundi 5 juillet qu'il comptait lever le 19 juillet l'essentiel des dernières mesures sanitaires liées au coronavirus en Angleterre, dont le port obligatoire du masque et la distanciation sociale.
Le gouvernement britannique doit confirmer ce choix le 12 juillet.
Tout en reconnaissant que la pandémie était "loin d'être terminée" et que les contaminations continuaient d'augmenter et pourraient atteindre "50.000 par jour d'ici au 19 juillet", le Premier ministre a expliqué vouloir "permettre aux gens de prendre leurs propres décisions éclairées sur la façon de gérer le virus".
Les contaminations sont à la hausse aussi en Afrique, où plus de 36.000 cas quotidiens ont été recensés ces sept derniers jours, un record sur le continent depuis le début de la pandémie, selon un comptage de l’AFP à partir de bilans officiels.
Parmi les pays ayant enregistré plus de 1.000 contaminations quotidiennes, les principales hausses ont été observées au Zimbabwe, en Tunisie et en Afrique du Sud, où se concentrent plus de la moitié des nouveaux cas détectés sur le continent.
Nette détérioration en Espagne
Nombre de morts liés au coronavirus officiellement annoncés par pays, au 5 juillet à 10h00 GMT. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La situation n'est pas encourageante non plus en Espagne, où les contaminations explosent, notamment chez les jeunes. Le ministère espagnol de la Santé a recensé lundi 5 juillet 32.607 nouveaux cas de COVID-19 sur les dernières 72 heures et 23 morts.
"Les chiffres du jour ne sont pas bons du tout", a commenté lundi 5 juillet soir Fernando Simon, l'épidémiologiste en chef du ministère de la Santé, expliquant que "cette donnée était très variable entre les différentes tranches d'âges" et que "parmi les plus jeunes, nous avons un taux d'incidence proche de 600".
Au vu de la détérioration de la situation, plusieurs régions d'Espagne comme l'Andalousie et la Catalogne envisagent de rétablir des restrictions cette semaine alors que depuis le 26 juin, les masques ne sont plus obligatoires en extérieur.
Au Luxembourg, le Premier ministre Xavier Bettel, diagnostiqué positif au COVID-19 et hospitalisé depuis dimanche 4 juillet "par précaution", est dans un d'un état "sérieux mais stable", ont dit ses services. Il restera hospitalisé encore "deux à quatre jours".
Ailleurs en Europe, la Norvège, inquiète d'une éventuelle quatrième vague, a remis lundi 5 juillet "à fin juillet, début août" au plus tôt la levée quasi-totale des restrictions sanitaires.
"L'évolution reste positive", a déclaré la Première ministre Erna solberg mais "nous choisissons d'attendre de voir comment (...) le variant Delta affecte la situation".
En France, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a estimé qu'une quatrième vague de la pandémie dès la fin juillet était "une possibilité" mais "pas une fatalité" grâce à la vaccination, confirmant une mise en garde du ministre de la Santé Olivier Véran.
Craintes en Israël face au variant Delta
Vaccination contre le COVID-19 à Tel Aviv, le 5 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En Israël, où plus de la moitié de la population est entièrement vaccinée avec Pfizer/BioNTech, le rebond des contaminations constitue un "signe préliminaire" d'une efficacité vaccinale potentiellement moindre sur les "cas modérés" du variant Delta, a estimé lundi 5 juillet un expert.
Depuis le 21 juin, Israël enregistre plus de 100 nouveaux cas par jour, après n'en avoir recensé quotidiennement qu'une poignée pendant des semaines. Dimanche 4 juillet, 343 nouvelles personnes contaminées ont été identifiées.
Le ministère israélien de la Santé a déclaré lundi 5 juillet que selon une analyse épidémiologique, l'efficacité du vaccin Pfizer/BioNTech contre le COVID-19 semblait avoir baissé à 64% depuis le 6 juin et la propagation du variant Delta mais qu'il conservait une efficacité de 93% pour empêcher les formes graves de la maladie et les hospitalisations.
En Asie, le Bangladesh, a prolongé lundi 5 juillet son confinement strict, les cas de contamination et les morts ayant atteint de nouveaux records.
Ce confinement, entré en vigueur jeudi pour une semaine, est prolongé pour une semaine supplémentaire. Il n'est possible de sortir de chez soi qu'en cas d'urgence et pour acheter des produits de première nécessité.
Les autorités ont annoncé que 164 personnes étaient mortes du COVID en 24 heures, tandis que près de 1.000 personnes ont été testées positives, soit le plus grand nombre de contaminations en une journée depuis la détection du premier cas en mars 2020.
L'Indonésie, qui fait face à une nouvelle vague de COVID-19, a appelé quant à elle lundi 5 juillet tous les fournisseurs d'oxygène à donner la priorité aux hôpitaux pris d'assaut par les malades atteints par le virus.
Ce pays a imposé samedi pour deux semaines un confinement partiel dans la capitale Jakarta, sur l'île principale de Java et à Bali.
AFP/VNA/CVN