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Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres. |
Photo: Xinhua/VNA/CVN |
Une "initiative très importante" qui vise à assurer le bien-être des membres du personnel onusien - "le plus grand atout de notre organisation" - alors que leur travail "devient de plus en plus difficile et stressant".
"De nombreux membres du personnel sur le terrain sont confrontés à des environnements opérationnels de plus en plus dangereux", a rappelé M. Guterres. "Même dans les bureaux au siège en apparence calme, les conditions de travail peuvent être hostiles et problématiques, y compris à la suite de harcèlement sexuel ou d'autres abus de pouvoir", a-t-il précisé.
Compte tenu de ces réalités, le chef de l'ONU estime que la santé mentale de son personnel revêt une importance primordiale. "Promouvoir la santé mentale et le bien-être du personnel de l'ONU est un aspect fondamental du devoir de vigilance du management vis-à-vis du personnel", a souligné M. Guterres.
C'est également essentiel pour mener à bien notre travail pour les peuples du monde. Et cela s'inscrit pleinement dans les Objectifs de développement durable, qui nous appellent à ''garantir des vies saines et à promouvoir le bien-être de tous à tous les âges''.
Pour le secrétaire général, "l'ONU peut et doit mieux faire" dans l'appui au personnel, "et cela commence par la nouvelle stratégie que nous mettons en œuvre aujourd'hui". Cette stratégie, explique M. Guterres, constitue une feuille de route détaillée pour améliorer la manière dont les Nations Unies prennent soin de son personnel. Première priorité: réduire la stigmatisation.
"Jusqu'à ce que nous surmontions la stigmatisation, le personnel ne sera pas prêt à demander de l'aide ni à divulguer ce qu'il ressent", a dit le chef de l'ONU. "Cela signifie que toute personne en position d'autorité doit adopter les normes les plus strictes en matière de comportement, de langage et d'attitudes en matière de santé mentale. Nous ne réduirons jamais la stigmatisation sans un leadership venant du sommet (de la hiérarchie)", a-t-il prévenu.
Xinhua/VNA/CVN