>>L'OIF appuie l'autonomisation des femmes rurales
>>L'innovation et le numérique au service de l'autonomisation des femmes rurales
Les populations les plus pauvres du Rwanda ont bénéficié du concept de +village vert+, visant à résoudre les problèmes de ressources naturelles. |
Photo: ONU/CVN |
Représentant un quart de la population mondiale, les femmes rurales contribuent de manière significative à la production agricole, à la sécurité alimentaire, à la nutrition, à la gestion des terres et des ressources naturelles et au renforcement des capacités d'adaptation face aux changements climatiques.
"Pourtant, les femmes et les filles rurales sont touchées de manière disproportionnée par la pauvreté, l'inégalité, l'exclusion et les effets des changements climatiques", a déploré M. Guterres.
Dans les pays en développement, les femmes rurales représentent 43% de la main-d'oeuvre agricole et ne sont propriétaires que de 13% des terres agricoles. Elles ont deux fois plus de chance de se marier en étant enfant qu'une fille en milieu urbain.
L'édition 2018 de la Journée internationale de la femme rurale est placée sous le thème "Infrastructure durable, accès aux services publics et protection sociale au service de l'égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes et des filles rurales". À cette occasion, le chef de l'ONU a appelé tous les pays à agir pour faire en sorte que les femmes et les filles rurales puissent "exercer pleinement leurs droits fondamentaux".
"Droits fonciers et la sécurité des droits fonciers, droit à une alimentation et à une nutrition suffisante; droit à une vie à l'abri de toutes formes de violence, droit de jouir du meilleur état de santé possible, y compris en matière de santé sexuelle et procréative; et droit d'accéder à un enseignement abordable et de qualité, tout au long de leur vie", a énuméré M. Guterres.
Pour y parvenir, il faudra investir, introduire des réformes juridiques et politiques et associer les femmes rurales à toutes les décisions qui les touchent, a-t-il souligné.