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Logo du géant italien de l'énergie Eni à San Donato, près de Milan (Italie). |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les entreprises, qui ont annoncé pour la première fois leur coentreprise en janvier 2023, ont déclaré qu'elles avaient commencé à injecter du dioxyde de carbone concentré (CO2) dans un gisement de gaz épuisé de la mer Adriatique, au large de la ville italienne de Ravenne.
L'Italie a pris du retard par rapport à d'autres États membres de l'Union européenne dans le lancement d'un grand projet de CSC. Dans sa déclaration, Eni a indiqué que l'initiative deviendrait "le premier projet de CSC au monde et jouerait un rôle important dans la réalisation de l'objectif fixé par l'Union européenne de développer au moins 50 millions de tonnes de capacité de stockage de CO2 d'ici 2030".
Dans un premier temps, les deux entreprises prévoient d'injecter environ 25.000 tonnes du gaz à effet de serre commun dans le gisement par l'intermédiaire de gazoducs reconvertis. La majeure partie du CO2 sera générée par l'usine de traitement du gaz naturel d'Eni à Ravenne. D'ici 2030, le projet devrait pouvoir absorber jusqu'à quatre millions de tonnes de CO2 par an.
Le projet lui-même sera alimenté par des énergies renouvelables, ce qui signifie que le transport du CO2 n'entraînera pas de nouvelles émissions.
Dans un communiqué, les entreprises ont affirmé que le projet éliminait déjà plus de 90% des émissions de CO2 produites par l'usine de Ravenne.
Les technologies de captage et de stockage du carbone sont conçues pour capter les émissions de CO2 provenant des processus industriels et les stocker sous terre afin d'éviter qu'elles ne pénètrent dans l'atmosphère et ne contribuent au réchauffement de la planète.
Xinhua/VNA/CVN