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Des civils syriens évacuent du village Baghouz, dans la province de Deir-ez-Zor, le 26 février. |
Au nom du secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires humanitaires, Mark Lowcock, le directeur de la division de la coordination du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, Ramesh Rajasingham, a dit au Conseil de sécurité, lors d'une réunion sur la situation au Moyen-Orient, que "la crise humanitaire en Syrie est loin d'être terminée".
"Cela fait ce mois-ci huit ans que la crise syrienne a commencé", a dit M. Rajasingham, ajoutant que selon les évaluations de l'ONU, 11,7 millions de personnes ont besoin d'aide humanitaire et de protection à l'intérieur du pays en 2019 et que plus de 5,6 millions de Syriens vivent en tant que réfugiés dans la région.
M. Rajasingham a dit que la situation dans le camp d'Al-Hol et dans le sud-est de la province de Deir-ez-Zor pose un certain nombre de problèmes complexes en termes de protection.
Des dizaines de milliers de personnes déplacées, dont la grande majorité sont des femmes et des enfants, ont continué à arriver au camp d'Al-Hol en provenance du sud-est de la province de Deir-ez-Zor, a expliqué M. Rajasingham. Selon lui, la population du camp d'Al-Hol, qui a augmenté de plus 25.000 personnes au cours du mois qui vient de s'écouler, est désormais supérieure à 72.000 personnes, et il semblerait que d'autres personnes soient encore sur le point d'arriver.
M. Rajasingham a également dit que l'absence d'hommes adultes et d'adolescents de plus de 15 ans dans le camp est perceptible. L'aide internationale aux efforts visant à répondre aux besoins de millions de Syriens demeure fondamentale, a-t-il ajouté.
APS/VNA/CVN