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"Soyons clairs, nous ne sommes pas en train de gagner la course contre la montre" pour limiter ce réchauffement sous les +2°C comme le prévoit l'accord de Paris de 2015, a fait valoir mardi 26 mars Antonio Guterres, en évoquant le désastre provoqué récemment au Mozambique, Zimbabwe et Malawi par le cyclone Idai.
Ces trois pays "ont souffert l'une des pires catastrophes liées à l'évolution du climat dans l'Histoire de l'Afrique", a-t-il estimé. "Les choses vont de pire en pire" et "nous devons inverser cette tendance", a-t-il ajouté devant des médias.
Dans sa lettre, le secrétaire général indique que l'ONU convoquera du 30 juin au 1er juillet aux Émirats arabes unis une réunion de préparation du sommet afin de retenir les meilleures propositions pour lutter contre le réchauffement de la planète. Il est demandé aux pays de présenter "des plans concrets et réalistes" pour réduire de 45% les gaz à effet de serre sur les dix ans à venir et les supprimer totalement d'ici 2050, précise la missive.
Le sommet organisé le 23 septembre par Antonio Guterres se tiendra à la veille du début de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies au niveau des chefs d'État et de gouvernement, et un an avant l'échéance fixée par l'accord de Paris de 2015 aux signataires pour remplir leurs engagements.
AFP/VNA/CVN