Le chef cuisinier Bobby Chinn |
Né en 1966 en Nouvelle-Zélande de parents d’origine chinoise et égyptienne, ce diplômé de finance n’a finalement pour passion que la gastronomie.
Bien qu’il ne parle pas vietnamien, il peut lire très précisément un menu dans cette langue : pho, banh cuôn, nem, cha gio, nem, dâu phu sôt cà chua, xôi gà...
En 1996, il a inauguré son premier restaurant dans l’arrondissement de Hoàn Kiêm de Hanoi. Après 17 années de restauration à Hanoi, il vient d’ouvrir il y a peu un nouveau restaurant à Hô Chi Minh-Ville. Le Vietnam est désormais son pays natal, et il souhaite toujours présenter et promouvoir les plats vietnamiens auprès des amis internationaux. «La gastronomie vietnamienne est éminemment riche, caractérisée par la cuisine de rue. Mon désir est de les présenter aux étrangers arrivant au Vietnam», confie Bobby.
Il a été stupéfié par le nuoc mam (saumure de poisson) du Vietnam. «Pour moi, le nuoc mam est plus qu’une sorte d’épice car non seulement il relève les mets, mais en outre il leur donne un goût inoubliable tout en étant excellent pour la santé, notamment en raison de ses protéines» souligne-t-il. Il assaisonne la plupart de ses plats avec.
Quand il crée des menus pour son restaurant, Bobby s’attache toujours à donner des impressions à ses clients avec des ingrédients locaux. Avec 15 années d’étude de la culture, de l’homme et de la gastronomie vietnamienne, il a écrit le livre de cuisine Vietnamese food, consacré à la gastronomie asiatique et vietnamienne, lequel a reçu le prix Gourmand International World Cookbook 2007.
«Bien que je connaisse plus de 30 pays en ayant étudié leur gastronomie, je ne suis attaché qu’à celle du Vietnam. Mon rêve est de la promouvoir dans le monde en alliant tradition et modernité» a confié Bobby.
Thuy Hà/CVN