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Les Allemands se congratulent après le but de Leon Goretzka contre le Bélarus, le 16 novembre à Mönchengladbach. |
Les Allemands et les Néerlandais ont décroché simultanément leurs billets pour le tournoi continental, et les derniers matches mardi 19 novembre (Allemagne-Irlande du Nord et Pays-Bas - Estonie) n'auront comme enjeu que la première place du groupe C. Cette victoire sans gloire contre une très faible équipe du Belarus ne dit pas grand chose du véritable niveau des quadruples champions du monde. Mais la prestation tendrait plutôt à démontrer pourquoi l'Allemagne "ne comptera pas parmi les favoris de l'Euro", comme l'a admis lui-même le sélectionneur Joachim Löw.
La Mannschaft, en totale reconstruction depuis sa piteuse élimination au premier tour du Mondial-2018 en Russie, a en effet affiché quelques limites dans le jeu, notamment avant la pause. "Jusqu'à l'ouverture du score contre un tel adversaire c'est toujours un peu difficile. Le premier but est toujours le plus difficile à marquer", a reconnu Toni Kroos "l'ancien" de cette équipe.
Joachim Löw, le sélectionneur, a surtout retenu la qualification et l'état d'esprit positif : "L'équipe a fait un bon match ce soir. Nous avons montré quelques belles combinaisons et marqué quatre buts, a-t-il dit, nous sommes dans une phase de reconstruction, mais les jeunes joueurs s'en sont bien sorti. Evidemment tout n'était pas parfait, mais en fin de compte je suis très content".
Penalty détourné
Matthias Ginter, excellent en patron de la défense en l'absence de Niklas Süle blessé, a concrétisé la supériorité des siens peu avant la pause, d'une superbe talonnade sur un centre de Serge Gnabry (1-0, 41e). Leon Goretzka a doublé la mise en début de deuxième période (2-0, 49e) et Toni Kroos, sans aucune opposition, a marqué des 16 mètres d'un tir placé le troisième but (3-0, 55e), avant de récidiver à la 83e minute (4-0) après avoir finement éliminé un défenseur dans la surface.
Une nouvelle fois, Löw avait dû composer avec l'absence de plusieurs joueurs importants, dont les attaquants Marco Reus et Leroy Sané, et le patron de la défense Niklas Süle. Ces absences "ne contribuent pas à nous donner de la constance et à créer des automatismes", regrette le sélectionneur.
Samedi 16 novembre, les Allemands ont cherché la faille d'entrée, avec onze tirs au but dans les 20 premières minutes. Mais faute d'un tempo plus rapide et d'une vraie force de percussion, aucune de leurs tentatives n'était vraiment dangereuse, hormis un tir de Ginter (déjà !) détourné par le gardien Belarus Aleksandr Gutar au prix d'une belle parade (15e).
Manuel Neuer, le seul rescapé avec Kroos des titulaires du titre mondial 2014, a même évité que les visiteurs n'ouvrent le score à la 40e minute, en détournant d'une spectaculaire détente un tir d'Igor Stasevich. Ginter a marqué dans la minute suivante et a libéré son équipe. Neuer a ensuite soigné ses statistiques en sortant un penalty de Stasevich à la 75e minute, pour garder sa cage inviolée.