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L'aéroport d'Orly, au sud de Paris |
"Hier on était à -92% de trafic en passagers à Orly et à -89% à Charles-de-Gaulle", par rapport à un an auparavant, contre -75% à Orly et à -70% à Charles-de-Gaulle la semaine dernière, a expliqué à des journalistes le directeur général du gestionnaire aéroportuaire, Edward Arkwright. "On va arriver à l'étiage des 10% d'activité", a ajouté M. Arkwright, évoquant un effondrement "absolument majeur et brutal".
Selon une nouvelle simulation financière du groupe, la baisse du trafic est évaluée "à -65% entre mars et juillet sur tous les aéroports du groupe ADP" qui gère directement ou indirectement 24 aéroports dans le monde, dont les aéroports parisiens. Sur l'année, à ce stade, la baisse du trafic serait "de l'ordre de 30%" dans les aéroports du groupe, a précisé M. Arkwright.
Un premier plan d'économies pour le groupe de 180 millions d'euros, dont 120 millions à Paris, a été réajusté pour atteindre désormais un montant de 270 millions d'euros dont 125 millions à Paris, sans compter les mesures de chômage partiel qui touchent 80% du personnel d'Aéroports de Paris SA, selon la même source.
À l'étranger, "quasiment tous les aéroports du groupe, hors aéroports de Turquie, sont complètement fermés", a ajouté M. Arkwright. Les quatre compagnies (sur plus d'une centaine auparavant) qui continuent actuellement à opérer depuis Orly, l'aéroport du sud de Paris, transfèreront leurs activités sur Paris-Charles-de-Gaulle, l'aéroport du nord de la capitale, à partir du 1er avril.
AFP/VNA/CVN