Ce plan de renouvellement des méthodes et moyens d’administration de l’entreprise a pour objet de soutenir l’activité de ces entreprises dans le cadre de la transition vers une économie de marché, afin d’augmenter leur compétitivité comme leur rentabilité et, plus généralement, de parfaire les mécanismes d’une économie de marché à orientation socialiste.
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| Pour la première fois, les entreprises publiques devront publier trimestriellement leur bilan financier, ainsi que les changements ponctuels intervenus dans leurs activités. |
Ce plan insiste d’abord sur la transparence de l’information sur ces entreprises publiques, et plus particulièrement sur la publication de bilans financiers. Ainsi, pour la première fois, les entreprises publiques devront publier trimestriellement leur rapport financier, ainsi que les changements ponctuels intervenus dans leurs activités. L’activité de ces entreprises fera l’objet d’une information annuelle complète. Une transparence qui permettra aussi de s’assurer d’une plus grande responsabilité de la part de leurs dirigeants qui devront répondre de tous les points publiés, a estimé Nguyên Dinh Cung, vice-directeur de l’Institut central d’étude et de gestion de l’économie (CIEM).
Il est nécessaire pour les groupes et compagnies générales publiques de s’ouvrir au grand public : selon une enquête du CIEM sur ce point, seules 28% des transactions et affaires et 27% des cessions d’actions entre membres du conseil d’administration font actuellement l’objet d’une publication. Celle du rapport financier annuel est respectée par 88% d’entre elles, et celle des objectifs et mesures définies, par 77%.
Le principe de séparation de la propriété et de la gestion de l’entreprise publique est particulièrement mise en avant pour l’élaboration et l’application des politiques, en vue de donner de bonnes conditions d’activité aux entreprises de tous secteurs, privé comme public. En ce sens, le plan prévoit une prochaine réglementation de la gestion de l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée publique.
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| Le gouvernement a confié au ministère des Finances la conception du projet de création du Département général de contrôle financier du secteur public. |
| Photo: Thanh Phàn/VNA/CVN |
Parmi les mesures principales d’application de ce plan, le renouvellement de la gestion publique est d’abord cité. Autre grande mesure, le secteur des services publics au sens strict sera séparé des autres, établissements publics industriels et commerciaux et entreprises publiques, et possédera son propre personnel. Le plan témoigne également de l’importance qu’il y a à accélérer la restructuration du secteur public de l’économie, notamment en transformant toutes les établissements et entreprises précités en compagnies par actions.
Biêntôt un service de contrôle financier
Le gouvernement a confié au ministère des Finances la conception du projet de création du Département général de contrôle financier du secteur public sur la base de l’actuel Département de gestion financière des entreprises publiques. Destiné à mieux garantir concrètement le principe de séparation de la propriété et de la gestion de l’État, il permettra aux groupes économiques, compagnies générales de bénéficier de meilleures conditions d’activité, a estimé le ministre des Finances, Vuong Dinh Huê.
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| Le plan de contrôle et de transparence financière des entreprises publiques institue une obligation d’information financière régulière. |
Selon les statistiques, le pays comptait 1.309 entreprises publiques en 2011, dont 452 dans le secteur de la défense et de la sécurité, les autres ayant une activité commerciale de nature ou non de service public. Le capital de groupes et compagnies générales de secteurs clés de l’économie nationale a déjà été ouvert à plusieurs catégories d’acteurs économiques.
En effet, environ 70% de l’investissement domestique, 60% des crédits accordés par les banques commerciales et 70% des aides publiques au développement vont dans le secteur économique public. Ce qui a répondu aux attentes de l’État en matière d’intervention et de stabilisation de l’économie, de garantie de la sécurité énergétique, de contrôle du marché monétaire, contribuant au développement d’importants secteurs tels que aviation civile, télécommunications, grands ouvrages civils, défense, sécurité... Il demeure cependant des faiblesses. Les mécanismes de gestion de ces entreprises grèvent l’efficacité de leurs investissements, et selon le ministère du Plan et de l’Investissement, 12% d’entre elles ont un résultat déficitaire chaque année.
Parmi les divers points de renouvellement de la direction de ces entreprises, administration et gestion, transparence et contrôles sont cités les premiers afin d’assurer la pérennité des biens publics comme une concurrence loyale entre les entreprises du public et du privé.
Thê Linh/CVN