La vipérine (echium vulgare). |
C’est une plante bisannuelle ou vivace à port dressé, couverte de poils raides, à tige robuste, ramifiée, aux feuilles basales en rosette, étroites et épineuses, et à fleurs rose violet.
* Parties utilisées : capitules. On cueille ses capitules à la fin de l’été.
* Constituants connus : alcaloïdes pyrrolizidiniques et mucilage. Une fois isolés, les alcaloïdes pyrrolizidiniques sont toxiques pour le foie.
* Propriétés : adoucissant, diurétique, fébrifuge, vulnéraire.
* Usages médicinaux : comme son nom l’indique, la vipérine était autrefois considérée comme un moyen de prévention et un remède contre les morsures de vipère.
- Usage interne surtout contre les maux de tête et pour soulager les états fiévreux.
- Usage externe pour traiter les rougeurs de la peau, les furoncles et les panaris.
À de nombreux égards, la vipérine rappelle la bourrache. Ces deux plantes sont diurétiques et stimulent la transpiration. On prescrit la vipérine dans les affections respiratoires car son mucilage atténue les toux sèches et facilite l’expectoration. Elle a démontré son efficacité dans le traitement des maladies de la peau.
Les alkylations seraient antimicrobiennes et l’allantoïne contribue à la cicatrisation des plaies.
Appliquée en cataplasme ou en pansement, c’est un baume efficace contre les brûlures et les furoncles.
* Préparations et usages :
- Infusion : 2 cuillerées à soupe pour 1/2 litre d’eau et laisser tirer (usage interne et externe)
- Disponible en pommade contre les irritations cutanées.
- Le jus de la plante fraîche est appliqué sur les furoncles et les panaris.
Dr. Doàn VanTân/CVN