La viorne obier. |
Photo : Archives/CVN |
C’est un arbuste à feuilles caduques et lobées, à fleurs blanches et à fruits rouges et ovales. Elle est cultivée par semis en automne.
* Partie utilisée : écorce des branches. Récoltée sous forme de bandes au printemps et en été, lors de la floraison.
* Principaux constituants connus : hydroquinones (arbutine), coumarines (scopoletine), tanins (3%) et résine.
* Effets principaux : antispasmodique, sédatif, astringent, tonique du système nerveux.
* Usages médicinaux :
+ La viorne obier soulage les contractions musculaires, qu’il s’agisse de celles des muscles lisses du système respiratoire, de l’utérus ou des intestins, ou des muscles striés des membres ou du dos. On l’utilise en usage interne ou en application locale.
+ Cette plante traite la gêne respiratoire liée à l’asthme et les douleurs menstruelles dues à la contraction de l’utérus.
+ En cas de crampes nocturnes ou de maux de dos, on mélange de l’obélie et de la viorne obier.
+ Cette plante traite la constipation, les coliques, les irritations du côlon et les troubles d’origine nerveuse.
+ La viorne obier décontracte les muscles raidis par l’inflammation et la dégénérescence des articulations.
+ En stimulant la circulation sanguine dans les parties malades, elle permet l’élimination des déchets tels que l’acide lactique et accélère la guérison.
* Préparations et usages :
+ Décoction : une demi-tasse toutes les trois heures en cas de douleurs menstruelles.
+ La teinture est utilisée dans les traitements à long terme des contractions musculaires. En cas d’irritation du côlon, prendre une cuillerée diluée dans de l’eau chaude, deux fois par jour.
+ La lotion soulage les douleurs musculaires. Frictionner le cou et le dos.