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Lors de sa séance de travail avec Mme Hà Thi Khiêt, chef de la Commission de sensibilisation des masses du Comité central du Parti communiste du Vietnam, le président de la VAVA, le général de corps d'armée Nguyên Van Rinh, l'a informée de l'édification et du développement de son association ainsi que des difficultés qui persistent dans les soins prodigués aux victimes de l'agent orange/dioxine.
Cette séance de travail a porté sur le renforcement de la direction du Parti dans le règlement des conséquences des produits chimiques toxiques au Vietnam et les soins des victimes de l'agent orange/dioxine.
Une délégation du Croix-Rouge de la préfecture japonaise Kita Kanto offre des présents aux victimes d'agent orange du village Hoà Binh (Hô Chi Minh-Ville). |
Photo : Thê Anh/VNA/CVN |
Le président de la VAVA, Nguyên Van Rinh, a demandé au secrétariat du CC du PCV, par l'intermédiaire de la Commission de sensibilisation des masses, de promulguer une "Directive sur le renforcement du règlement des conséquences des produits chimiques toxiques déversés par les troupes américaines pendant la guerre au Vietnam et du travail de soins et d'aide aux victimes vietnamiennes de l'agent orange/dioxine", et une décision de créer un Comité de pilotage pour faire un premier bilan de cinq années d'application de la conclusion du Comité central du PCV sur le règlement des conséquences de ces toxiques.
80 millions de litres de défoliants toxiques déversés
À cette occasion, Hà Thi Khiêt a pris note des difficultés que la VAVA a rencontrées dans les soins de ces victimes. Elle a fait savoir que le bilan de l'application de cette Conclusion serait dressé immédiatement et qu'un Comité de pilotage serait créé au courant de ce mois.
Selon la VAVA, pendant la guerre du Vietnam de 1961 à 1971, l’armée américaine a déversé environ 80 millions de litres de défoliants toxiques, lesquels contenaient près de 400 kg de dioxine, l’un des produits toxiques les plus puissants, qui perturbe les fonctions hormonales, immunitaires et reproductives de l’organisme.
Plus de 4,8 millions de Vietnamiens ont été directement exposés aux herbicides, dont 3 millions en subissent encore les séquelles. Aujourd’hui arrive la quatrième génération et les dégâts sanitaires sont toujours là, catastrophiques.
Fondée en 2004, la VAVA développe ses activités dans 59 villes et provinces avec plus de 325.000 membres et entretient des relations étroites avec 500 organisations et particuliers de 30 pays dans le monde entier. Elle a plaidé contre 37 producteurs de produits chimiques américains et n'a cessé de leur demander, ainsi qu’au gouvernement américain, au nom des plus de 3 millions de victimes vietnamiennes, de prendre leurs responsabilités et de traiter les conséquences de l'utilisation de leurs défoliants durant la guerre du Vietnam.
D’autre part, le Parti et l’État ont promulgué beaucoup d’options et politiques préférentielles en faveur des victimes de l’agent orange. De nombreuses organisations et particuliers dans et hors du pays les ont beaucoup soutenues, à la fois financièrement et matériellement pour qu’elles puissent surmonter leurs difficultés et améliorer leur quotidien.
VNA/CVN