>>La filière poisson tra vise 2 milliards de dollars d'exportations en 2018
>>Panga: la décision américaine unilatérale, absurde et injuste
>>Ces droits antidumping américains "injustes" sur les filets de panga
Une usine de transformation des poissons tra à l'exportation dans la province de Binh Duong (Sud). |
Realitate.net, ziuanews.ro, bzi.ro, adevarul.ro, puppe.ro ou encore secretulsanatatii.net ont récemment publié plusieurs articles dans lesquels la description faite de la pisciculture du pangasius est le plus souvent fausse et négative, allant même jusqu’à déconseiller aux consommateurs roumains de bouder ce poisson à chair blanche.
Le dénigrement injuste par ces médias du panga, qui élit domicile dans les eaux nourricières du bassin du Mékong passant en Thaïlande, au Laos, au Cambodge et au Vietnam, pourrait affecter ses exportations vers la Roumanie, a déclaré la VASEP, exprimant ses inquiétudes sur la propagation de ces intox par Internet.
Le marché roumain pèse moins de 5 millions de dollars par an pour la filière panga vietnamienne. Durant les six premiers mois de cette année, les exportations de pangas vietnamiens, essentiellement en filets congelés, vers la Roumanie se sont chiffrées à 1,75 millions de dollars.
En janvier 2017, la chaîne de télévision espagnole Cuatro s’est aussi complue dans un sensationnalisme créé de toute pièce, dans ce qui se présente comme un travail journalistique ayant vocation à mieux informer les téléspectateurs de la pangasiculture au Vietnam.
Mais ces tribulations ne pourraient pas noyer le poisson tra qui a satisfait les normes comme Global GAP, ASC et est exporté l’année dernière vers plus de 160 pays et territoires, y compris les marchés très exigeants comme l’Union européenne, les États-Unis et le Japon.