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"Nous saluons cette opération qui exprime la conscience que l'humanité a de l'attaque chimique à Douma, que le régime d'Assad est fortement soupçonné d'avoir perpétrée", a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué, soulignant que l'utilisation d'armes de destruction massive, y compris d'armes chimiques, était un crime contre l'humanité.
Le porte-parole de la présidence turque, Ibrahim Kalin, a appelé samedi 14 avril la communauté internationale à s'unir pour éviter les attaques chimiques à l'avenir, tout en mettant l'accent sur l'importance d'une solution politique à la crise syrienne.
En tant que membre de l'OTAN, la Turquie, dont les liens avec les États-Unis et les pays européens se sont récemment tendus en raison des opérations militaires en Syrie, a appelé à la retenue des parties concernées dans la crise syrienne.
Vendredi 13 avril, le président turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté ses homologues américains et russes à éviter l'escalade des tensions régionales et à construire la paix en Syrie avec toutes les parties prenantes. M. Erdogan a en outre réitéré que "la lutte contre la terreur dans le Nord de la Syrie se poursuivrait sans relâche", en référence à l'opération "Rameau d'Olivier" menée actuellement dans la région syrienne d'Afrine contre les militants kurdes.