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Des travailleurs migrants préparent des crevettes en Thaïlande. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La nouvelle loi relative à l’emploi des travailleurs migrants, qui est entrée en vigueur la semaine dernière, prévoit des mesures de sanction sévères à l’égard des travailleurs migrants en situation irrégulière, des employeurs qui les recrutent et des cabinets intermédiaires.
L’employeur qui fait travailler un étranger sans permis ou dans les secteurs non autorisés commet une infraction pénale punie d’une peine d’amende entre 400.000 et 800.000 bahts (11.000 - 23.500 dollars).
L’infraction de travail sans permis est punie pour l’employé d’un maximum de 5 ans d’emprisonnement et d’une amende de 20.000 à 100.000 bahts. Travailler avec un permis mais en violation des règles prescrites par ce permis est généralement puni d’une amende d’un montant maximum de 100.000 bahts.
La loi thaïlandaise impose à tout étranger qui travaille dans le royaume d’être muni d’un permis. Le permis de travail ne peut pas être délivré à des étrangers pour les emplois du secteur public tout comme pour certains emplois du secteur privé, de plein droit réservés aux Thaïlandais.
En sus de la sanction pénale, un étranger qui travaille dans le royaume sans permis peut être également expulsé du territoire thaïlandais avec un rapatriement forcé dans son pays d’origine et ce en vertu de la loi sur l’immigration de 1979.