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| Plus de 400 prestations médicales ont été majorées le 1er août dernier |
| Photo : Phuong Vy/VNA/CVN |
Consciente que la surcharge des hôpitaux est une préoccupation partagée par tous, la ministre Nguyên Thi Kim Tiên a informé que la capacité d’accueil des hôpitaux était faible, avec seulement 22,5 lits pour 10.000 habitants. Ailleurs dans le monde, ce taux est de 80-100 lits, voire 140 dans les pays les mieux pourvus. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il faut un minimum de 33 lits pour 10.000 habitants pour répondre aux besoins d’hospitalisation d’une population.
D’autres facteurs expliquent cette surcharge, comme le manque d’équipements modernes et de personnel qualifié au sein des établissements d’échelon local. C’est pourquoi les patients se rendent la plupart du temps dans les grands hôpitaux à Hanoi et Hô Chi Minh-Ville, à la réputation bien meilleure et qui, du coup, se retrouvent bondés.
Améliorer la qualité des soins
Selon Mme Tiên, le ministère de la Santé élabore un projet de soulagement de ces établissements, qui sera soumis au gouvernement. Lequel prévoit l’augmentation du nombre de lits dans les cliniques et hôpitaux surchargés de la capitale et de la mégapole du Sud. Ce dernier sera mis en parallèle avec un autre projet, qui porte cette fois sur la construction d’hôpitaux satellites dans les provinces. Une fois ouverts, les patients souffrant de graves maladies ou sévèrement accidentés pourront y être soignés directement et correctement, sans passer par les établissements d’échelon central. Sans omettre, bien sûr, le projet de développement des médecins de famille, qui lui aussi permettra de soulager cette sur-fréquentation.
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| La surcharge des hôpitaux est une préoccupation partagée par tous. |
Ce mois de novembre verra le déploiement du projet d’envoi de 100 jeunes médecins dans les 63 districts les plus pauvres du pays. L’objectif : y améliorer la qualité des soins.
Concernant la majoration du coût de plus de 400 prestations depuis le 1er août, la ministre de la Santé a expliqué que la grille des frais sanitaires avait été élaborée il y a... 17 ans. Aujourd’hui, le salaire minimum est 6,9 fois plus élevé qu’en 1995 et le revenu annuel per capita est de 1.000 dollars, soit le double de 1995, dernière année où les tarifs des prestations et soins de santé ont été rajustés. «C’est pourquoi le coût des prestations doit être modifié», a-t-elle dit. Reconnaissant que cette modification affectera les populations les plus pauvres, les enfants de moins de six ans et les personnes issues d’ethnies minoritaires, la ministre soutient que le gouvernement subventionnera - en partie ou en intégralité - leurs dépenses médicales par le biais de l’assurance santé.
Enfin, le ministère de la Santé propose au gouvernement de promulguer une directive sur la condamnation, voire le retrait de la licence d’activité ainsi que sur la publication du nom des producteurs et vendeurs de nourriture qui ne satisfont pas aux normes d’hygiène alimentaire.
Hà Minh/CVN