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Un gazoduc en Europe. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon le journal Dagens Nyheter citant Anders Wallinder, responsable de la sécurité d'approvisionnement à l'agence, il est à craindre que les Suédois, qui ont déjà vu des prix de l'énergie exceptionnellement élevés, connaissent des prix encore plus hauts l'hiver prochain.
Suite au conflit en Ukraine, l'Europe tente de minimiser sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, d'où 40% du gaz naturel consommé en Europe était importé avant le conflit.
Avant l'hiver 2023-2024, l'Europe sera donc dépendante des expéditions de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis et du Moyen-Orient, ce qui pose un problème, car il est considérablement plus cher que le gaz naturel.
Il existe également des défis pratiques, tels que le fait que le système actuel est principalement basé sur les importations venant de l'Est, ce qui fait qu'il devrait être remplacé par des terminaux pour les expéditions en provenance de l'autre sens, explique le journal.
"Cela sera résolu, mais ce ne sera pas sans problèmes", a indiqué M. Wallinder.
Toutefois, a noté l'Agence suédoise de l'énergie, contrairement à de nombreux autres pays européens, la dépendance de la Suède au gaz naturel est très faible, celui-ci ne représentant que 3% de l'énergie totale utilisée. Mais, dans le même temps, comme le réseau énergétique suédois est connecté au reste de l'Europe, la Suède, et en particulier les régions du Sud du pays, est également affectée par les prix élevés de l'énergie, souligne l'article du Dagens Nyheter.
Xinhua/VNA/CVN