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| Le siège de la Société Générale à La Défense à Paris le 28 novembre 2017. |
| Photo: AFP/VNA/CVN |
Selon les informations du Figaro, la banque a établi deux scénarios, les deux comprenant 1.500 suppressions de postes dans le monde. Selon un document interne, la France serait touchée à hauteur "de plus de 700 suppressions d'emplois".
Interrogé samedi 23 février par l'AFP, Philippe Fournil, délégué national CGT, n'a pas confirmé ces informations. Mais il a indiqué qu'un comité central d'entreprise s'était déroulé jeudi 21 février , au cours duquel la direction avait indiqué qu'elle procédait à "une revue des activités" pour la BFI.
Cette revue s'inscrit dans le cadre d'un plan de réduction des coûts d'environ 500 millions d'euros, de nouvelles économies annoncées lors de la publication des résultats de la banque en février.
La direction a indiqué qu'elle reviendrait vers les syndicats "d'ici 4 à 8 semaines dire ce qu'ils envisagent", selon M. Fournil.
Dans une déclaration envoyée à l'AFP, le groupe a rappelé samedi 23 février que "la revue de (ses) activités de grande clientèle et solutions investisseurs se poursuivait comme prévu", assurant qu'il n'était "donc pas possible à ce stade d'en évaluer les conséquences en termes d'emploi".
"Nous avons un dialogue continu avec nos partenaires sociaux et nous les consulterons sur nos projets et leur impact social dès que la revue sera achevée dans les prochaines semaines", a ajouté le groupe bancaire.
Société Générale, qui a enregistré en 2018 un bénéfice net annuel supérieur aux attentes, avait annoncé le 7 février un vaste réajustement de ses objectifs financiers et de sa banque d'investissement pour 2020, anticipant des vents contraires.