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Un pêcheur des îles Fidji. |
"Dans cette région, peu de pays ont des politiques de gestion de la pêche côtière parce qu'elle constitue le garde-manger des populations, à hauteur de 50 à 90% de leur alimentation", a déclaré Moses Amos, directeur de la division des pêches à la CPS.
Le siège à Nouméa de cette organisation de développement, la plus importante de la région, a accueilli cette semaine la conférence des directeurs des pêches, qui se tient tous les deux ans, et dont les ressources halieutiques côtières était cette année le thème central.
"Dans certaines îles, les gens pêchent des juvéniles parce qu'il n'y a plus de poissons adultes mais le danger est qu'il n'y aura pas de renouvellement des stocks. D'autres îles ont du fermer la pêche aux crustacés", a-t-il ajouté.
Selon lui, outre la surpêche, le réchauffement climatique et la pollution des eaux ont également un impact négatif sur les ressources.
À l'exception des territoires français, où une politique de gestion est en place, les 19 autres pays insulaires de la CPS sont confrontés à l'érosion des stocks de poissons.
La situation est particulièrement préoccupante en Mélanésie (Vanuatu, Salomon, Fidji, Papouasie Nouvelle-Guinée), où la croissance démographique est la plus forte.
AFP/VNA/CVN