La Russie s'est imposée le 30 janvier en médiateur entre les autorités syriennes et l'opposition, tout en réitérant son intransigeance sur le nouveau projet de résolution de l'ONU sur la Syrie. |
La Russie considère ce nouveau projet de résolution comme tout aussi "inacceptable" que la version similaire d'octobre dernier, a dit M. Gatilov. "Le projet occidental n'est pas très éloigné des versions d'octobre, et il est clair que nous ne pouvons pas non plus le soutenir", a-t-il déclaré à l'agence de presse Interfax dans une interview.
En octobre dernier, la Russie avait voté contre un projet de résolution élaboré par les pays occidentaux car "il un plan de règlement inacceptable", a-t-il dit, ajoutant que le nouveau projet de résolution ne pouvait pas non plus former une plateforme acceptable pour arriver à un terrain d'entente au Conseil de sécurité. "Ce document est déséquilibré et contient des notions problématiques. Il laisse la porte ouverte à une ingérence dans les affaires syriennes", a déclaré le diplomate.
M. Gatilov a déclaré que la Russie ne pouvait soutenir une résolution sur la Syrie que si elle reflétait la position et les principes de Moscou, dont le caractère inacceptable de la violence, le début immédiat d'un dialogue concret entre le gouvernement et l'opposition, et le caractère inadmissible de toute ingérence militaire ou sanction étrangère. La Russie pense qu'une résolution acceptable pour toutes les parties peut être trouvée si les membres du Conseil de sécurité de l'ONU adoptent une approche plus constructive, a souligné M. Gatilov.
Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni à huis clos le 21 janvier pour discuter d'un projet de résolution rédigé par les pays occidentaux et arabes sur la question syrienne, et les 15 pays de cet organe de l'ONU sont toujours divisés sur la situation de ce pays du Moyen-Orient. M. Gatilov a déclaré le 28 janvier à Moscou que ce projet ne contenait "aucune prise en compte de notre position sur les points fondamentaux", et qu'elle négligeait "des aspects essentiels qui sont fondamentaux pour nous". Le Conseil de sécurité de l'ONU doit encore poursuivre les débats sur ce nouveau projet de résolution. XINHUA/VNA/CVN