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L'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder, le 9 décembre 2021 à Berlin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"La bonne nouvelle, c'est que le Kremlin veut une solution par des négociations", a déclaré M. Schröder, pour qui "Il y a déjà eu une tentative de pourparlers sur le conflit entre l'Ukraine et la Russie, par exemple à Istanbul en mars". Et pour l’ex chancelier, la Turquie apporte un grand soutien dans cette question "tout comme elle est très utile dans les négociations sur les approvisionnements en céréales".
Le premier succès, selon l'ex-chancelier allemand, est l'accord sur l'exportation de céréales d'Ukraine. "Peut-être sera-t-il possible de les étendre progressivement à un accord de cessez-le-feu", espère M. Schröder.
Cependant, l’ancien chancelier a fait remarquer que "la vraie question devrait être : voulez-vous réellement résoudre le conflit ?" Alors donc, il doit y avoir des concessions des deux côtés. Et c'est une grave erreur de minimiser à l'avance les éventuelles concessions de l'Ukraine comme une "paix dictée par la Russie", estime M. Schröder. "Ce que j'ai décrit serait l'un des moyens de mettre fin au conflit. Mais vous, en tant que particulier, ne pouvez pas faire cela, même si vous avez la possibilité de partager certaines réflexions avec les personnes concernées", a poursuivi l'ancien responsable allemand.
"C'est bien que le président turc [Recep Tayyip] Erdogan ait essayé d'être le médiateur. Mais cela ne fonctionnera pas sans le consentement de Washington", a-t-il rappelé.