>>La Russie perd contact avec le satellite lancé depuis Vostotchny
>>Premier décollage réussi pour le nouveau cosmodrome russe Vostotchny
>>Nouveau cosmodrome en Extrême-Orient : 1ers vols habités en 2018
Une fusée russe Soyouz décolle du cosmodrome de Vostotchny, le 28 novembre 2017. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À 03h07 GMT, une fusée Soyouz-2.1a "a décollé avec succès du cosmodrome Vostotchny", a déclaré l'agence spatiale dans un communiqué, précisant que tout "a fonctionné sans accroc". Son objectif était "d'envoyer deux satellites Kanopus-V (n°3 et n°4) pour l'observation de la Terre et neuf plus petits (...) jusqu'à leur cible orbitale", selon la même source.
Les deux satellites Kanopus-V sont russes et les neufs autres sont allemands et américains, a indiqué l'agence. "Tout fonctionne comme prévu, merci à tous", a réagi sur Twitter le vice-Premier ministre russe chargé de l'Espace, Dmitri Rogozine, ajoutant que le contact avec les Kanopus-V "a été établi".
La Russie, qui a réalisé 19 lancements de satellites en 2017 selon l'agence de presse RIA Novosti, ambitionne de lancer 150 satellites d'ici 2025 malgré une série de revers retentissants ayant entaché la réputation de son secteur spatial.
La Russie a ainsi brièvement perdu le contact fin décembre le premier satellite angolais de télécoms lancé du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, avant de réussir à récupérer la liaison. Mais sa viabilité à long terme reste incertaine.
Le 28 novembre, le contact avec le satellite météorologique Meteor et plusieurs autres petits satellites a été entièrement perdu après leur lancement depuis le cosmodrome de Vostotchny, qui doit à long terme remplacer Baïkonour et dont la construction a coûté de 300 à 400 milliards de roubles (4 à 5,3 milliards d'euros).
La Russie reste cependant à la pointe dans le domaine spatial, possédant les seules fusées capables d'acheminer et rapatrier les équipages de la Station spatiale internationale (ISS), dont elle fournit également le principal module. Elle a évoqué le 25 janvier envisager la construction d'une station spatiale russe à partir de 2019.
AFP/VNA/CVN