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La troisième élection démocratique depuis la déclaration d'indépendance du reste de la Somalie en 1991. Photo : AFP/VNA/CVN |
Situé dans le nord de la Somalie, ce territoire un peu plus grand que la Grèce se distingue du reste du pays par sa stabilité et une composition clanique plus homogène.
Mais le Somaliland n'est officiellement reconnu par aucun pays et est toujours considéré par la communauté internationale comme partie intégrante de la Somalie.
Trois hommes sont en lice pour présider aux destinées de cette petite "République" semi-désertique de près de 4 millions d'habitants : Muse Bihi, du parti au pouvoir Kulmiye et les candidats d'opposition Abdirahman Iro et Feysal Ali Warabe, candidat malheureux à la précédente présidentielle de 2010. Le sortant Ahmed Mohamud Silaanyo a décidé de ne pas se représenter.
"Le vote a débuté dans le calme lundi matin 13 novembre et nous sommes confiants que cette élection va constituer une étape importante pour le reste de la région", a déclaré à la presse M. Iro, après avoir voté.
Les élections sont censées se dérouler tous les cinq ans mais la sécheresse et des contingences techniques avaient conduit à un report de deux ans du scrutin.
Malgré ce contre-temps, la présidentielle de lundi contraste par bien des aspects avec le "processus électoral" qui s'est déroulé en Somalie fin 2016-début 2017 : le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed, dit "Farmajo", avait été élu par un collège de délégués choisis parmi les différents clans du pays.
Au Somaliland, le scrutin est universel et les 700.000 électeurs inscrits sont identifiés dans les bureaux de vote par un système de reconnaissance biométrique de l'iris de l'oeil, avant de glisser leur bulletin dans l'urne.
AFP/VNA/CVN