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Des combattants du Jihad islamique assistent aux funérailles de militants palestiniens tués dans la destruction d'un tunnel par Israël, le 31 octobre dans un camp de réfugiés de la bande de Gaza. |
Malgré ces mises en garde, le mouvement Jihad islamique a dit se réserver le "droit de répondre" contre l'État hébreu.
L'envoyé spécial de l'ONU pour le Proche-Orient, Nickolay Mladenov, a estimé que "les actions et déclarations irresponsables des militants de Gaza risquaient de conduire à une dangereuse escalade".
"Les Palestiniens ont entrepris de résoudre la crise humanitaire dans la bande (de Gaza) et de ramener (au pouvoir) les autorités légitimes. Ils ne doivent pas être distraits par des extrémistes", a-t-il déclaré dans un communiqué, faisant allusion à l'accord de réconciliation palestinienne signée le mois dernier.
Cet accord qui met fin à une décennie de division entre le Hamas au pouvoir à Gaza depuis 2007 et le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas, est censé voir l'Autorité palestinienne reprendre le contrôle de Gaza d'ici le 1er décembre.
La destruction par Israël le 30 octobre d'un tunnel qui partait de la bande de Gaza et vers des localités israéliennes, s'était soldée par la mort de 12 membres du Jihad islamique et du Hamas.
"Il y en a encore qui jouent avec l'idée de lancer de nouvelles attaques en Israël", a déclaré M. Netanyahu dimanche 12 novembre lors de la réunion de son gouvernement.
"Nous réagirons avec force contre quiconque essaye de nous attaquer ou nous attaque (...). Je veux dire quiconque - factions rebelles, organisations, n'importe qui", a-t-il ajouté, en faisant apparemment allusion au Jihad islamique.
"Nous tenons le Hamas pour responsable de toute attaque contre nous en provenance de Gaza ou organisée là-bas", a-t-il poursuivi.
Ce remarques intervenaient après celles du général Yoav Mordechaï, chef d'une unité du ministère de la Défense supervisant les affaires civiles dans les Territoires palestiniens occupés (Cogat), dans une vidéo en arabe.
AFP/VNA/CVN