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Cette découverte pourrait être une percée dans les recherches, dans la mesure où la queue de l'avion contient habituellement les enregistreurs de vol ou "boîtes noires", cruciaux pour déterminer les causes de la chute de l'Airbus A320-200 avec 162 personnes à son bord.
L'avion avait disparu des écrans radar peu après son décollage de la ville indonésienne de Surabaya pour Singapour, après avoir été confronté à des nuages très menaçants.
Photo fournie par l'agence de recherche indonésienne BASARNAS montrant des débris de l'avion d'AirAsia le 7 janvier dans la mer de Java. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En dépit des opérations de recherches de grande ampleur entreprises par l'Indonésie avec l'aide d'autres pays tels la France, les États-Unis et la Russie, peu de progrès ont été effectués jusqu'ici en raison du mauvais temps, selon les autorités indonésiennes.
Des responsables indonésiens avaient indiqué auparavant avoir retrouvé cinq grandes parties de l'appareil, sans toutefois préciser de quels éléments il s'agissait.
Les autorités indonésiennes ont indiqué mercredi 7 janvier avoir sanctionné des responsables du secteur aérien dans le cadre de l'enquête sur le crash de l'avion d'AirAsia.
Le ministère indonésien des Transports affirme qu'AirAsia Indonesia avait emprunté un couloir de vol sans autorisation le jour où l'Airbus A320-200 s'est abîmé en mer de Java peu après son décollage. Les autorités tentent de déterminer comment ce vol au départ de la ville indonésienne de Surabaya pour Singapour a pu être effectué sans permission.
Au onzième jour des recherches, seuls 39 corps ont été repêchés sur les 162 personnes à bord de l'appareil. Parmi elles se trouvaient 155 Indonésiens, le copilote français Rémi Plesel, un Britannique, trois Sud-Coréens, un Malaisien et un Singapourien.
AFP/VNA/CVN