>>Royaume-Uni : l'infirmière britannique contaminée par Ebola dans un état critique
"Comme il a été annoncé, l'état de Pauline s'est détérioré à un point critique bien qu'il se soit stabilisé hier et qu'elle continue de recevoir les meilleurs soins possible", a déclaré M. Hunt devant les députés britanniques.
"Comme il a été annoncé, l'état de Pauline s'est détérioré à un point critique bien qu'il se soit stabilisé hier et qu'elle continue de recevoir les meilleurs soins possible", a déclaré M. Hunt devant les députés britanniques.
L'infirmière diagnostiquée positive au virus Ebola à Glasgow est embarquée le 30 décembre 2014 dans un avion à destination de Londres où elle rejoindra une unité spéciale au Royal Free Hospital. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le ministre s'est refusé à donner davantage de détails pour "raisons de confidentialité médicale" mais a précisé s'être entretenu dans la matinée avec le médecin qui dirige l'équipe qui soigne Pauline Cafferkey au Royal Free Hospital de Londres.
L'hôpital, où l'infirmière de 39 ans est hospitalisée depuis mardi 6 janvier, n'a pour sa part pas publié de nouveau bulletin de santé depuis celui de ce week-end annonçant qu'elle se trouvait dans un état critique.
Pauline Cafferkey avait été testée positive lundi 5 janvier à Glasgow, en Écosse, où elle était rentrée la veille après une mission en Sierra Leone. Elle avait été transférée le lendemain matin au Royal Free Hospital où avait été soignée avec succès à l'automne l'infirmier britannique William Pooley, également victime du virus Ebola en Sierra Leone. Elle y a été placée dans une unité d'isolement, dont l'accès est réservé au personnel qualifié, dans un lit recouvert d'une tente disposant d'un système de ventilation autonome.
Faute de pouvoir se procurer le médicament expérimental ZMapp, administré à plusieurs personnes infectées par le virus Ebola cette année mais qui n'est "plus disponible dans le monde actuellement" selon l'hôpital, la patiente a accepté de recevoir un traitement antiviral expérimental et du plasma sanguin prélevé sur une personne ayant survécu au virus Ebola.
En Sierra Leone, Pauline Cafferkey travaillait pour l'ONG Save the Children au centre médical britannique de Kerry Town.
AFP/VNA/CVN