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Le président américain Donald Trump (gauche) et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un. |
Les discussions sont au point mort depuis l'échec du second sommet entre les deux hommes, en février à Hanoï. Les deux parties se sont mutuellement imputé la responsabilité de cet incapacité à relancer la diplomatie.
Kim Yong Chol, qui était auparavant l'homologue nord-coréen du secrétaire d'État américain Mike Pompeo dans les discussions sur le nucléaire, a estimé que la proximité entre MM. Kim et Trump était ce qui avait permis de sauver le processus diplomatique. Mais il a ajouté que cette relation ne ferait pas tout.
"Tout a une limite", a déclaré dans un communiqué relayé par l'agence officielle KCNA Kim Yong Chol, qui préside désormais un Comité coréen pour la paix Asie-Pacifique. "Les relations personnelles de proximité ne peuvent jamais remplacer l'intérêt du peuple et elles ne sont pas une garantie contre une aggravation des relations entre la RPDC et les États-Unis", a-t-il ajouté en citant les initiales officielles nord-coréennes.
Il s'agit là de la publication très rare d'une déclaration attribuée à M. Kim, dont beaucoup d'observateurs pensaient qu'il avait été victime d'une purge dans la foulée de l'échec de Hanoï. Mais début juin, le journal officiel nord-coréen Rodong Sinmun avait publié une photo montrant Kim Yong Chol, les mains sur le visage, assis à cinq sièges de Kim Jong Un lors d'un spectacle.
Cette déclaration intervient quelques jours seulement après que M. Trump eut à nouveau mis en avant sa bonne relation avec M. Kim : "Je l'aime bien. Il m'aime bien. On s'entend bien. Je le respecte. Il me respecte".
Dans la foulée, la RPDC avait renvoyé le compliment par la voix d'un haut responsable nord-coréen qui avait affirmé que M. Kim avait salué sa relation "particulière" avec M. Trump.
Après avoir échangé en 2017 les insultes et les menaces de guerre apocalyptique, MM. Trump et Kim ont entamé en 2018 un spectaculaire rapprochement, dans le contexte de la "détente" sur la péninsule qui a été marqué par un premier sommet historique en juin 2018 à Singapour entre les deux hommes.
AFP/VNA/CVN