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Des manifestants à Santiago, le 24 octobre. |
Face à la multiplication des allégations sur le sujet, dans un pays dont plusieurs régions et la capitale Santiago restent placées sous état d'urgence, la Haut-Commissaire aux droits de l'homme des Nations unies Michelle Bachelet, qui a été à deux reprises présidente du Chili, a annoncé l'envoi de ces enquêteurs.
"Les parlementaires et le gouvernement (chiliens) ont tous exprimé le désir d'une mission des droits de l'homme de l'ONU", a-t-elle ajouté dans un tweet.
Près d'une semaine après le début de la fronde sociale, quelque 20.000 militaires et policiers restaient déployés. Mercredi 23 octobre, le gouvernement avait annoncé le rappel de réservistes de l'armée, pour assurer un soutien "logistique et administratif".
Pour tenter d'apaiser la situation, le président conservateur Sebastian Pinera a entrouvert jeudi 24 octobre la porte à une levée prochaine des mesures d'exception. "Nous travaillons à un plan de normalisation de la vie de notre pays (...) pour pouvoir cesser le recours au couvre-feu et, nous l'espérons, lever l'état d'urgence", a-t-il déclaré.
Le couvre-feu, reconduit jeudi 24 octobre pour la sixième nuit consécutive, avait d'ores et déjà été réduit la veille à cinq heures, de 22h00 à 04h00 (01h00-07h00 GMT), contre dix heures les nuits précédentes.