* Partie utilisée : Feuilles. On les récolte au début de l’été.
* Constituants connus : Oxalates, anthraquinones (chrysophanol, émodine, physcione, rhéine).
* Effets et usages médicinaux :
+ En plus de son usage culinaire (en salade), la petite oseille pourrait contribuer au traitement du cancer. Les Indiens d’Amérique en font une préparation, “l’essiac” en la mélangeant à de la bardane (Arctium lappa – Cây ngâu bàng), à de l’orme rouge (Ulmus rubra – Cây du đỏ) et à la rhubarbe de Chine (Rheum palmatum – Cây đại hoàng). En Occident, on emploie cette préparation depuis le début du XXe siècle, après qu’une infirmière canadienne eut observé qu’elle avait aidé la guérison d’un cancer du sein.
+ L’utilisation est, depuis cette date, assez régulière, aucune preuve clinique de son efficacité n’ayant été apportée à ce jour.
+ La petite oseille a un effet purgatif : son jus est, en effet, un puissant diurétique. Comme les autres plantes de sa famille, c’est un laxatif léger grâce aux anthraquinones contenues dans la plante. Elle possède une certaine efficacité en cas de traitements prolongés, en particulier pour les maladies chroniques de l’appareil digestif.
* Espèces voisines : L’oseille (Rumex acetosa – Rau chút chít) a un effet purifiant sur l’organisme, la parelle (Rumex crispus – Cây chút chít) et la rhubarbe de Chine (Rheum palmatum – Cây đại hoàng).
Attention : La petite oseille ne doit pas être consommée par des personnes souffrant de calculs rénaux.
Dr Doàn Van Tân/CVN